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Ouverture des candidatures pour la qualité de membre

L’Algérie renforce son engagement envers la recherche scientifique et l’innovation technologique. Lors d’une journée d’information, tenue à la Bibliothèque nationale d’Algérie (BNA), en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, du président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Pr Kamel Sanhadji, du Commissaire des Energies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaa et du président de l’Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, en plus de représentants de plusieurs instances et établissements officiels, le  Pr Mohamed Hichem Kara, président de l’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) a annoncé l’ouverture des candidatures pour devenir membre de l’AAST, du 11 juillet au 10 septembre, marque une étape cruciale dans cette démarche. Cette initiative vise à recruter 25 nouveaux membres parmi les chercheurs et scientifiques algériens, tant au niveau national qu’international, soulignant l’importance accordée à l’expertise scientifique dans l’orientation des politiques nationales. . Il a fait savoir que l’inscription « commencera à partir de jeudi 11 juillet jusqu’au 10 septembre prochain » via le site électronique : www.aast.dz. Cet appel à candidatures dans sa première édition visant la sélection de 25 nouveaux membres, intervient après le parachèvement par l’Académie de toutes les étapes et procédures juridiques nécessaires pour sa formation, après son introduction dans la Constitution du pays en tant qu’organe consultatif, et après l’adoption récente de son règlement intérieur et de son organisation administrative, a indiqué l’intervenant. Et d’ajouter que « toutes ces réalisations ont été accomplies grâce aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ayant relancé notre rétablissement après un gel de plusieurs années ». Il a affirmé dans ce sens, que « cette reconnaissance en faveur de notre établissement contribuera à la mise en œuvre du programme du président de la République, pour la réalisation de projets visant la diversification de l’économie nationale, tout en tenant compte des développements scientifiques et technologiques, outre la promotion de l’innovation ». Créée en mars 2015 en vertu d’un décret présidentiel et placé auprès du Président de la République, « l’AAST est une instance de référence indépendante dans les domaines des sciences et des technologies composée de personnalités algériennes respectueuses établies en Algérie et à l’étranger, ainsi que d’autres personnalités de l’étranger », a relevé M. Kara. Cette instance scientifique est constituée actuellement de 43 membres fondateurs (après le décès de 3 membres) ayant été choisi par un jury international dont 11 femmes et 6 membres établis à l’étranger », a-t-il fait savoir, ajoutant que « le nombre total d’académiciens devrait atteindre 250 membres dont 50 membres associés de différentes nationalités ». Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a souligné le rôle pivot de l’Académie dans le guidage des politiques gouvernementales. L’objectif est de promouvoir le développement scientifique, la diffusion des connaissances et l’encouragement de la recherche scientifique et technologique.

La stratégie gouvernementale se concrétise également à travers divers mécanismes de soutien, notamment un projet de loi sur l’économie de la connaissance et les startups. Ce projet ambitieux vise à améliorer l’accompagnement des startups innovantes, à augmenter les dépenses en recherche et développement à 3% dans les cinq prochaines années, et à renforcer la collaboration entre les centres de recherche, les universités et les entreprises. L’accent mis sur le transfert technologique et la commercialisation des innovations développées dans les universités et centres de recherche démontre la volonté du gouvernement de créer un pont entre la recherche académique et le monde économique. Cette approche vise à transformer les avancées scientifiques en opportunités économiques concrètes, tant sur le marché national qu’international. La création du « Prix du jeune chercheur » par l’AAST illustre également l’engagement du gouvernement à encourager et valoriser la nouvelle génération de chercheurs algériens dans divers domaines scientifiques et technologiques.

Chokri Hafed

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