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L’Algérie nourrit de grandes ambitions pour les JO 

À quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Algérie affiche des ambitions élevées pour sa 15e participation aux Jeux d’été. Avec une délégation de 46 athlètes engagés dans 15 disciplines, l’Algérie espère renouer avec les médailles après une participation décevante à Tokyo en 2020.

Plusieurs athlètes de la délégation sportive algérienne devant prendre part aux Jeux olympiques Paris 2024 ont rallié hier le village olympique, à quatre jours de la cérémonie d’ouverture de la 34e édition des joutes olympiques d’été, a indiqué Comité olympique et sportif algérien (COA). Après l’arrivée du premier contingent, samedi, le nombre d’athlètes algériens ayant rejoint le village olympique a atteint 26 sportifs sur 46 engagés dans 15 disciplines dans les JO 2024. Forte d’une délégation de 46 athlètes engagés dans 15 disciplines, l’Algérie tentera à Paris de remporter des titres olympiques, améliorer sa récolte de 17 consécrations, et enrichir son palmarès. « Nous visons notre meilleure moisson de médailles de tous les temps », déclare Kheireddine Barbari, chef de la délégation algérienne. 

Les espoirs de médailles reposent sur plusieurs disciplines. En athlétisme, Djamel Sedjati, meilleur performeur mondial de l’année au 800m, incarne les plus grandes chances de l’Algérie. Outre Sedjati, l’Algérie aura deux autres athlètes de niveau mondial qui peuvent prétendre à un podium olympique, Slimane Moula (800 m) et Mohamed-Yasser Triki (triple saut. La boxeuse Imane Khelif (66 kg) vise également le podium, tout comme la gymnaste prodige Kaylia Nemour (17 ans), qui domine la discipline des barres asymétriques.

L’haltérophile Walid Bidani, privé de compétition à Tokyo en raison du Covid-19, cherchera sa revanche à Paris. La lutte, avec 8 athlètes dont le duo prometteur Bachir Sid Azara et Abdelkarim Fergat, pourrait créer la surprise. Le Judo avec 3 représentants dont une fille, aura pour mission de rééditer les performances d’un certain Amar Benikhlef (médaillé d’argent) et Soraya Haddad (bronze) aux JO-2008 à Pékin. La lourde tache reposera sur les épaules de Driss Messaoud (-73 kg), Amina Belkadi (-63 kg) et Mehdi Lili (+100 kg), une mission qui s’annonce cependant ardue. Les autres disciplines: escrime, tir sportif, aviron, tennis de table, cyclisme, natation, badminton , canoë-kayak et voile, saisiront ce rendez-vous sportif planétaire pour se mesurer aux grands champions, et gagner en maturité et expérience.

« Contrairement aux éditions précédentes, nos chances de médailles ne se limitent pas à une ou deux disciplines », souligne un responsable du Comité Olympique Algérien. Cette diversité des talents illustre les ambitions renouvelées de l’Algérie sur la scène olympique.

Les premiers athlètes algériens ont déjà rejoint le village olympique, créant une effervescence palpable au sein de la délégation. « 

Soixante ans après sa première participation aux Jeux de Tokyo en 1964, l’Algérie aborde donc ces Jeux de Paris avec un mélange d’expérience et de jeunesse talentueuse. Le pays espère ainsi marquer de son empreinte cette 34e édition des Jeux Olympiques d’été et confirmer sa place parmi les nations sportives majeures du continent africain.

Moncef Dahleb

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