L’entité sioniste ouvre un nouveau front avec le Yémen: Risque d’embrasement au Moyen-Orient
La tension monte dangereusement au Moyen-Orient, laissant craindre un embrasement régional alors que la guerre à Ghaza entre dans son dixième mois. Les récents développements montrent une inquiétante expansion du conflit bien au-delà des frontières palestiniennes, au moment où l’entité sioniste ouvrent de nouveaux fronts, après avoir échoué à entrainer l’Iran dans un conflit régional. L’attaque lancée par l’entité sioniste samedi contre le port yéménite de Hodeida est une nouvelle escalade dans ce conflit, au moment où l’agression génocidaire israélienne contre Ghaza ne connaît pas de répit et que les tensions montent au Sud Liban.
Au Yémen, les Houthis ont promis une « réponse énorme » à l’entité sioniste après les frappes meurtrières sur le port stratégique de Hodeida. Cette attaque, qui a fait au moins 6 morts et 83 blessés selon les autorités houthies, marque une nouvelle étape. Les Houthis ont déjà riposté en lançant des missiles balistiques vers la ville d’Eilat dans le territoires occupés par l’entité sioniste. « . Les États-Unis et le Royaume-Uni, déjà impliqués dans des frappes contre les Houthis, se retrouvent de plus en plus entraînés dans un conflit aux multiples fronts.
Cette escalade régionale inquiète la communauté internationale. Le Koweït a averti que les attaques israéliennes contre le Yémen « sapent les efforts visant à mettre fin à la violence régionale ». Dans ce contexte explosif, le moindre incident pourrait déclencher une réaction en chaîne aux conséquences imprévisibles.
Pendant ce temps, la situation à Ghaza reste catastrophique. Avec près de 39 000 morts palestiniens recensés depuis le début du conflit, la crise humanitaire s’aggrave de jour en jour, alimentant les tensions dans toute la région. Dans ce contexte, le gouvernement pakistanais a reconnu officiellement le chef du gouvernement de l’entité sioniste le dénommé Netanyahu comme un « terroriste » et invite la communauté internationale à faire de même. De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a soutenu dimanche que l’entité sioniste doit être punie sévèrement pour ses crimes dans la bande de Ghaza, afin de dissuader quiconque d’envisager à nouveau une telle cruauté. « L’entité sioniste doit répondre de ses actes, de manière à ce que la punition soit suffisamment sévère pour dissuader quiconque d’envisager à nouveau une telle cruauté », a indiqué Erdogan dans une déclaration à la presse.
Lyes Saïdi