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Présidentielle du 7 septembre : Des mesures pour garantir la transparence du processus

La fin de cette semaine marquera une étape cruciale avec la validation des candidatures par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), ouvrant ainsi la voie à la seconde phase du processus électoral.

À J-2 de la fin du délai légal imparti pour la validation des candidatures,  une phase décisive de son processus électoral pour la présidentielle du 7 septembre commence. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) se trouve dans la dernière ligne droite pour valider les dossiers de candidature déposés jeudi dernier, une étape cruciale qui ouvrira la voie à la campagne électorale, mais aussi des recours pour les candidats qui pourraient se voir déclarer inéligibles. Si l’ANIE a mobilisé d’importants moyens pour finaliser le processus et être au rendez-vous, d’autres institutions nationales se mobilisent pour garantir la transparence du processus. C’est dans ce contexte que la Cour constitutionnelle a tenu à rappeler dans un communiqué publié hier, les modalités de recours en cas de rejet de candidature par l’ANIE. Les candidats dont la candidature serait rejetée disposent d’un délai de 48 heures pour déposer un recours motivé auprès de la Cour. Ainsi, « l’intéressé doit avoir fait l’objet d’une décision de l’ANIE portant rejet de sa candidature », précise le communiqué, ajoutant que « le recours doit être déposé au service du greffe de la Cour constitutionnelle, par l’intéressé ou son représentant dûment habilité, dans un délai maximum de quarante-huit (48) heures qui suivent l’heure de la notification de la décision ». « Le recours doit être motivé et signé par l’intéressé ou son représentant dument habilité », souligne la même source. Cette procédure vise à garantir la transparence et l’équité du processus de sélection des candidats.

Une couverture médiatique neutre

Cette transparence devra aussi s’illustrer à travers la qualité de la couverture médiatique. Dans ce sens, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a exhorté les médias à se préparer pour une « couverture médiatique professionnelle » de l’élection. Il a insisté sur la nécessité de respecter la neutralité et la déontologie journalistique, particulièrement pendant la période de silence électoral. « . Dans ce cadre, le ministre a insisté sur « la nécessité pour les médias d’observer la neutralité, de s’abstenir de toute propagande en faveur des candidats pendant le silence électoral et de donner la priorité à la description du processus électoral et à l’explication de l’importance de ce rendez-vous crucial » pour l’Algérie. Concernant les travaux du Séminaire, M. Laagab a affirmé que « l’Algérie est attachée à sa dimension africaine », conformément aux principes posés par « les pères fondateurs de la politique extérieure du pays », mettant en avant « le soutien de l’Algérie aux pays africains et son rôle humanitaire, politique, médiatique et diplomatique en faveur de la stabilité du continent et du Sahel, en particulier ».

Pour sa part, l’ANIE a rappelé que la date limite pour le dépôt des demandes d’accréditation des journalistes étrangers est fixée au 20 août. Cette mesure vise à encadrer la présence de la presse internationale tout en assurant une couverture large de l’événement.

Avec la validation imminente des candidatures par l’ANIE, prévue à la fin de cette semaine, tous les regards se tournent vers le lancement de la campagne électorale. Les candidats retenus devront alors présenter leurs programmes et convaincre les électeurs algériens de l’importance de leur participation à ce scrutin crucial pour l’avenir du pays.

Les différentes institutions impliquées mettent en place les dispositifs nécessaires pour assurer le bon déroulement de l’élection, de la sécurité à la couverture médiatique. L’enjeu est de taille : garantir une élection transparente et crédible, reflétant la volonté du peuple algérien. Sur le plan logistique et en prévision de l’élection, le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, a appelé lundi, les éléments de la Sûreté nationale à se mobiliser pour assurer une « couverture sécuritaire optimale » de l’élection. L’objectif est de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote « dans un climat de quiétude et de sécurité », soulignant l’importance accordée au bon déroulement du scrutin.

Hocine Fadheli

Front El Moustakbal

Belghouti appelle à une participation massive au scrutin

Le vice-président du Front El Moustakbal, Hadj Belghouti, a appelé, lundi soir depuis la wilaya de Laghouat, à une participation massive à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. S’exprimant lors d’un meeting organisé par le Front El Moustakbal avec la participation des représentants des bureaux de wilaya de la coalition regroupant les partis politiques soutenant la candidature de M. Abdelmadjid Tebboune (Front El Moustakbal, parti du Front de libération nationale +FLN+, Rassemblement national démocratique +RND+ et le Mouvement El-Bina), M. Belghouti a appelé les différentes formations politiques, les intellectuels et les acteurs influents de la société à sensibiliser les citoyens en vue d’assurer une participation massive à la Présidentielle prévue le 7 septembre prochain. « Les partis soutenant la candidature de M. Abdelmadjid Tebboune doivent former un front intérieur solide à même de protéger le pays des dangers extérieurs, et ce, à travers la sensibilisation de la société », a soutenu l’intervenant, appelant à « se rendre massivement aux urnes le 7 septembre prochain pour parachever le processus d’édification d’institutions fortes ». Et de rappeler que son parti avait décidé après son troisième congrès de soutenir le prétendant à la candidature, M. Abdelmadjid Tebboune, pour « préserver la stabilité du pays », estimant que « la poursuite du projet d’édification de l’Algérie nouvelle sur les plans politique et socioéconomique demeure l’issue la plus sûre pour l’avenir du pays ».

APS

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