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Un protocole d’entente doit être signé en septembre : Le SoutH2 Corridor entre dans le concret

Le projet de pipeline devant transporter de l’hydrogène vert qui sera produit par l’Algérie vers le cœur de l’Europe entre dans le concret. Le SoutH2 Corridor a, en effet, été au centre d’une rencontre de haut niveau organisée, hier au niveau du siège de la direction générale de Sonatrach et ce, en présence des sociétés VNG (Allemagne), SNAM (Italie), Sea Corridor (Italie) et Verbund (Autriche), selon un communiqué du groupe énergétique national parvenu à la rédaction.  Selon la même source, cette rencontre s’est tenue en présence de Rachid Hachichi, Président Directeur Général du groupe Sonatrach, Polk Hans-Joachim, membre du conseil d’Administration de VNG, Caria Francesco, Président Directeur Général de Sea Corridor, Ercoli Piero, directeur exécutif au niveau de Snam, et Susanna Zapreva, directeur Energies renouvelables au niveau de Verbund, ainsi que d’autres hauts responsables et experts.  Et d’ajouter qu’au cours de cette réunion, diverses présentations et discussions ont été organisées autour de cet ambitieux projet et les différentes parties se sont accordées sur la signature, courant septembre 2024, d’un protocole d’entente portant notamment sur la réalisation conjointe de diverses études relatives à la mise en œuvre de ce projet intégré tout le long de la chaine de valeur de l’hydrogène.

Le groupe Sonatrach a expliqué qu’à travers le SoutH2 Corridor, les parties projettent d’approvisionner l’Union Européenne (U.E) en hydrogène vert, par le transport de près de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert par an de l’Algérie vers l’Allemagne en passant par l’Italie et l’Autriche, soit en exploitant les infrastructures existantes pour transporter l’hydrogène ou bien en réalisant de nouvelles infrastructures.

Sachant que le projet SoutH2 Corridor est considéré comme l’une des sources les plus importantes d’approvisionnement de l’Union Européenne en hydrogène vert, une énergie propre et moins polluante qui est fortement utilisée dans plusieurs pays membres de l’Union Européenne. Ces derniers s’orientent de plus en plus vers l’utilisation de l’énergie verte surtout après la crise russo-ukrainienne.  

Notons que ce projet important est inscrit dans la stratégie de développement du groupe Sonatrach à l’horizon 2030 et permettra, selon les spécialistes, de renforcer davantage sa position de principal exportateur et fournisseur d’énergie au marché européen dont il assure, déjà, plus de 40% des besoins en gaz naturel. En sus, ce projet s’inscrit, selon la même source, dans le cadre de la diversification des ressources énergétiques de l’Algérie et de nos exportations vers le marché européen.

Hakim Aomar

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