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Ghaza: 30 morts dans une attaques contre des réfugiés

 La situation h à Ghaza continue de se détériorer de manière alarmante, alors que les forces d’occupation sionistes intensifient leur agression, forçant des centaines de milliers de civils palestiniens à se déplacer dans des conditions de plus en plus précaires.  Hier, de nouveaux ordres d’évacuation ont été émis par l’occupant pour la deuxième fois en une semaine, ciblant cette fois la zone prétendument « humanitaire et sûre » à l’ouest et au sud de Khan Younès. Selon l’ONU, plus de 180 000 Palestiniens ont déjà été déplacés dans cette région depuis le début de la semaine. « Ces déplacements successifs aggravent considérablement la situation humanitaire », déclare un porte-parole de l’UNRWA. « Les populations sont contraintes de se déplacer dans des zones de plus en plus restreintes, sans accès adéquat à l’eau, à la nourriture ou aux soins médicaux. » Dans ce contexte de chaos, les attaques contre les civils se multiplient. Un raid israélien sur une école abritant des déplacés à Deir al Balah a fait au moins 30 morts samedi, dont 15 enfants et 8 femmes, selon le ministère palestinien de la Santé. À Khan Younès, au moins 14 Palestiniens ont été tués dans des frappes depuis l’aube. L’UNRWA, agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, rapporte que près de 200 de ses employés ont été tués depuis le début du conflit. « Malgré les risques, 1 100 de nos collaborateurs continuent de fournir une aide vitale aux déplacés », souligne un responsable de l’agence. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza a fait au moins 39 258 morts et 90 403 blessés, majoritairement des femmes et des enfants, selon les derniers chiffres des autorités sanitaires palestiniennes. Face à cette situation dramatique, la pression monte sur la communauté internationale. La Cour pénale internationale (CPI) a requis en mai des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres responsables pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le Royaume-Uni a récemment annoncé qu’il ne s’opposerait pas à cette démarche, marquant un potentiel tournant diplomatique.

Chokri Hafed

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