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Nouvelles attaques sionistes contre le Liban: Le spectre d’un conflit régional

L’entité sioniste entretient une escalade des tensions au Proche-Orient qui atteignent un point critique notamment avec, suscitant des inquiétudes croissantes quant à l’ouverture d’un nouveau front de guerre qui pourrait embraser toute la région. Les dernières frappes de l’occupation israélienne en périphérie de Beyrouth et dans le sud du Liban marquent une dangereuse escalade, largement perçue comme le résultat de la stratégie personnelle du Premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahu.

Mardi soir, une frappe israélienne en banlieue sud de Beyrouth a fait une victime et sept blessés, selon des sources sécuritaires libanaises. Cette attaque s’inscrit dans une série de bombardements intensifs visant plusieurs villes du sud du Liban, notamment Aita al-Shaab, Kafr Kila et Hula Markab. . « Les avions de combat de l’armée d’occupation sioniste ont lancé de violents raids ciblant les villes d’Aita al-Shaab, Kafr Kila et Hula Markab », ont précisé les mêmes sources. Dans le même temps, l’artillerie d’occupation a lancé des obus au phosphore visant les villes de Wazzani, Kafr Kila, al-Taybeh, Rab Thaleen, Markab, Khiam et al-Adaysah, ont indiqué les médias locaux. L’utilisation d’obus au phosphore par les forces sionistes sur des zones habitées met une nouvelle l’entité sioniste à l’index pour son mépris total pour le droit international. Ces agressions contre un pays souverain interviennent dans un contexte de tensions exacerbées depuis le 7 octobre 2023, date du début de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza. Depuis lors, les raids israéliens sur le territoire libanais ont fait des centaines de victimes, principalement dans le sud du pays.

La récente frappe contre le Plateau du Golan, attribuée au Hezbollah par l’entité et les États-Unis – une accusation que le mouvement libanais réfute catégoriquement – a servi de prétexte à cette nouvelle escalade. Le Liban se trouve désormais en état d’alerte maximale, craignant une offensive israélienne d’envergure, d’autant plus que les responsables sionistes ont menacé le Liban à plusieurs reprises d’attaquer le Liban. De nombreux observateurs voient dans cette escalade la main de Benjamin Netanyahu, qui cherche à prolonger la guerre pour se maintenir au pouvoir et éviter ainsi des poursuites judiciaires qui le meneraient en prison. Cette stratégie de la tension permanente inquiète la communauté internationale. L’ouverture d’un nouveau front au Liban pourrait non seulement déstabiliser davantage la région déjà fragilisée, mais aussi entraîner d’autres acteurs régionaux dans le conflit, avec des conséquences potentiellement catastrophiques.

La communauté internationale, tout en condamnant les violences, semble impuissante à enrayer cette spirale. Les appels au calme et à la désescalade se multiplient, mais restent lettre morte face au mépris de l’entité sioniste pour toute notion de droit et sa stratégie d’escalade permanente au Moyen-Orient.

Chokri Hafed

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