Athlétisme, aviron, kayak et sabre: Les athlètes algériens améliorent leurs performances
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 battent leur plein, la délégation algérienne connaît des fortunes diverses, oscillant entre performances prometteuses et déceptions. Les 8e et 9e journées des Jeux offre un panorama contrasté des ambitions et des réalités auxquelles font face les athlètes algériens sur la scène olympique.
Sur la piste d’athlétisme du Stade de France, Amine Bouanani, spécialiste du 110 mètres haies, a connu une entrée en lice mitigée. Terminant à la 5e place de sa série avec un chrono de 13.58 secondes, le vice-champion d’Afrique n’a pas réussi à se qualifier directement pour les demi-finales. Cependant, tout n’est pas perdu pour le hurdler de 26 ans, qui aura une seconde chance lors des repêchages prévus mardi. Bouanani, qui avait réalisé un temps de 13.45 en mai dernier, devra puiser dans ses ressources pour surmonter cette épreuve et rejoindre l’élite de sa discipline en demi-finale.
Du côté des sports nautiques, une lueur d’espoir brille avec Carole Diana Bouzidi en kayak. La kayakiste algérienne a brillamment composté son billet pour le deuxième tour du cross contre-la-montre en terminant à la 2e place de sa série au Stade nautique de Vaire-sur-Marne. Cette performance s’inscrit dans la continuité de son parcours historique, Bouzidi ayant déjà atteint les demi-finales de l’épreuve de slalom, une première pour le kayak algérien aux JO. Son prochain défi l’attend dès dimanche, avec l’ambition de se qualifier pour les quarts de finale prévus le 5 août.
La présence de Bouzidi marque également un jalon important pour le canoë-kayak algérien, qui en est à sa deuxième participation olympique après les débuts d’Amira Khreis à Tokyo en 2021. Dans un contexte où 318 kayakistes du monde entier se disputent les médailles, la performance de Bouzidi revêt une importance particulière pour le développement de ce sport en Algérie.
Malheureusement, les espoirs de médaille se sont envolés en escrime pour l’équipe nationale de sabre féminin. Zohra Kehli, Chaïma Benadouda et Saoussen Boudiaf ont vu leur parcours s’arrêter en quarts de finale de l’épreuve par équipes. Face à une redoutable équipe française, les Algériennes n’ont pu que s’incliner sur le score de 45 à 32. Malgré cette défaite, leur présence à ce stade de la compétition témoigne des progrès réalisés par l’escrime algérienne sur la scène internationale. Alors que la compétition se poursuit, l’Algérie garde les yeux rivés sur ses représentants encore en lice. L’espoir d’ajouter de nouvelles médailles au palmarès national reste vivace, notamment avec l’entrée en lice prochaine des lutteurs, dont Abdelkrim Fergat en 60 kg gréco-romaine, porteur de grandes ambitions.
Dans les jours à venir, l’attention se portera également sur d’autres disciplines où l’Algérie nourrit des espoirs de médailles. L’or arraché par Kaylia Nemour en Gymnastique est historique pour l’Algérie. La boxe, avec le parcours prometteur d’Imane Khelif, déjà assurée d’une médaille de bronze, pourrait offrir d’autres moments de gloire à la nation.
R.S.