JO 2024 :Des grandes chances de médaille en lutte gréco-romaine
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 entrent dans leur dixième journée ce lundi, l’Algérie s’apprête à vivre une journée cruciale avec l’entrée en lice de trois de ses athlètes dans des disciplines phares. Cette journée marque un tournant important pour la délégation algérienne, qui nourrit de grands espoirs de médailles et de performances remarquables.
L’attention se portera tout particulièrement sur Abdelkrim Fergat, qui fera ses débuts dans la catégorie des 60 kg en lutte gréco-romaine. Fergat, fer de lance d’une équipe algérienne de lutte ambitieuse, incarne l’espoir d’une nation de décrocher sa toute première médaille olympique dans cette discipline. Mohamed Benrahmoune, l’entraîneur national, ne cache pas ses ambitions : « Nous travaillons dur pour offrir une médaille olympique historique à l’Algérie. Notre objectif minimum est d’améliorer la septième place obtenue aux JO de Tokyo, qui reste jusqu’à présent notre meilleur résultat en lutte. » La délégation algérienne de lutte, forte de huit athlètes qualifiés (six hommes et deux femmes), représente l’une des plus grandes chances de médaille du pays. Outre Fergat, l’Algérie misera sur Ibtissem Doudou (50 kg) et Chaïma Fouzia Aouissi (57 kg) en lutte féminine, ainsi que sur Fateh Benfardjallah (86 kg) en lutte libre. En lutte gréco-romaine, Ishak Ghaiou (67 kg), Abdelkrim Ouakali (77 kg), Bachir Sid Azara (87 kg) et Fadi Rouabah (97 kg) complètent une équipe déterminée à marquer l’histoire. Sur la piste et dans les aires de lancer du Stade de France, deux autres athlètes algériens tenteront de briller. Oussama Khennoussi, spécialiste du lancer du disque, entamera son parcours olympique dès 9h10 (heure algérienne) lors des qualifications. Son objectif : décrocher une place en finale et, pourquoi pas, rivaliser avec l’élite mondiale de sa discipline. Plus tard dans la journée, à 18h05, les regards se tourneront vers Bilal Tabti, engagé dans les séries du 3000 m steeple. Cette épreuve, traditionnellement forte pour l’athlétisme africain, pourrait offrir à l’Algérie un moment de gloire si Tabti parvient à se hisser parmi les meilleurs.
L’ambiance au sein de la délégation algérienne est à l’optimisme, portée par la performance exceptionnelle d’Imane Khelif en boxe. La jeune boxeuse a assuré la première médaille algérienne de ces Jeux en se qualifiant pour les demi-finales de la catégorie des 66 kg, garantissant au minimum une médaille de bronze. Sa victoire éclatante (5-0) contre la Hongroise Anna Luca Amori en quarts de finale a insufflé un vent d’espoir dans toute l’équipe algérienne. Cette médaille, acquise dès la première semaine des Jeux, pourrait être le catalyseur d’autres performances remarquables. Elle témoigne du potentiel de l’Algérie sur la scène olympique et renforce la confiance des athlètes encore en lice.
Pour sa 15e participation aux Jeux Olympiques d’été, l’Algérie a envoyé une délégation de 46 athlètes (27 hommes et 19 femmes) concourant dans 15 disciplines différentes. Cette diversité témoigne de la richesse du sport algérien et de sa capacité à briller dans de multiples domaines. La journée de lundi pourrait bien marquer un tournant dans ces Jeux pour l’Algérie. Entre la lutte, porteuse d’espoirs de médaille historique, et l’athlétisme, terrain de performances potentiellement surprenantes, les supporters algériens auront de nombreuses raisons de vibrer et de croire en leurs champions.
R.S.
