Imane Khelif réalise l’exploit : La lionne de Tiaret rugit sur le toit de l’Olympe !
Imane Khelif, la boxeuse au cœur d’acier, a transformé les critiques en or olympique ! Dans une finale explosive à Roland-Garros, l’Algérienne a écrasé la Chinoise Yang Liu (5-0), prouvant au monde entier que la véritable force vient de l’intérieur.
Héroïque, la boxeuse Imane Khelif a offert une deuxième médaille d’or à l’Algérie aux Jeux olympiques 2024, en dominant haut la main la Chinoise Yang, en finale de la catégorie (66 kg), disputée vendredi soir à Paris. Un drapeau algérien sur les épaules et la médaille d’or autour du cou, la première boxeuse algérienne sacrée aux JO a longtemps célébré son sacre avec son public autour du ring, après avoir fait retentir l’hymne national dans le court central de Roland-Garros. « Cette médaille, c’est ma revanche sur la vie », a lancé Khelif, le drapeau vert-blanc-rouge sur les épaules. « Pendant des mois, j’ai encaissé les coups bas, les rumeurs, la haine. Mais sur le ring, j’ai répondu avec mes poings ! » « Cette médaille d’or représente tellement de sacrifices pour moi et mon équipe. Même ma famille, mon village et tout le peuple algérien ont partagé ce rêve, devenu réalité, avec moi durant les huit dernières années. Cette victoire est celle de la fierté d’une femme forte, qui a su répondre à toutes les critiques sur le ring », a-t-elle réagi en zone mixte après le combat. « Je partage ce titre olympique avec tout le peuple algérien et le monde arabe en général. Les Algériens méritent de vivre des moments de joie. Je suis tellement fière d’avoir fait retentir l’hymne national à Paris et d’avoir réalisé mon rêve », a-t-elle ajouté. La championne de 25 ans a livré un combat titanesque, non seulement contre son adversaire, mais contre tous ceux qui avaient tenté de briser son rêve. « Chaque coup que j’ai donné, c’était pour faire taire les mauvaises langues », a-t-elle confié, le regard brillant de fierté.
Le président de la République est mon premier soutien
Le Président Tebboune, premier fan de la boxeuse, n’a pas manqué de la féliciter. « Il m’a soutenue quand tout le monde me tournait le dos », a révélé Khelif. « Cette médaille, je la lui avais promise. Promesse tenue, Monsieur le Président ! » Avant d’enchaîner : « Je tiens également à remercier le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui est mon premier supporter, et de son soutien depuis 2022 quand il m’avait reçue. C’est lui qui m’avait encouragée à poursuivre mon rêve olympique et comme promis je ramène la médaille d’or au pays ». De Tiaret à Paris, Imane Khelif a tracé sa route à coups de droites foudroyantes et de détermination inébranlable. Son parcours olympique ? Un véritable festival de victoires écrasantes, laissant les critiques muets. « J’ai boxé avec la rage de tout un peuple dans mes gants ! » Imane Khelif a prouvé que la plus grande des victoires est celle que l’on remporte sur soi-même. Dans une finale maitrisée de bout en bout face à la championne du monde 2023, la championne de 25 ans est parvenue à maintenir à distance son adversaire puis à asséner plusieurs droites qui ont fait la différence. Dans un combat où le suspense n’a pas vraiment existé, Khelif a nettement dominé les deux premiers rounds, grâce à son allonge supérieure et ses enchaînements qui ont fait mouche. La dernière reprise a été une formalité pour la native de Tiaret, et c’est donc par une décision unanime que la victoire lui a été accordée, sous les vivats des supporteurs algériens qui scandaient « Imane, Imane ! ». « C’était une finale de haut niveau face à une boxeuse expérimentée, mais nous avons bien préparé ce combat. J’ai réussi à mettre en place notre plan dès l’entame de cette finale pour ensuite gérer jusqu’au round final », a expliqué Khelif l’air soulagé après un sacre olympique largement mérité. Avec ce sacre historique pour la boxe féminine algérienne, khelif confirme sa nette domination depuis le début du tournoi olympique, en remportant brillamment tous ses combats depuis le début de la compétition, parvenant à éliminer, tour à tour, l’Italienne Angela Carini au bout de 46 secondes en huitièmes de finale, la Hongroise Luca Anna Hamori en quarts, la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng en demi et enfin la Chinoise Yang Liu en finale, après décisions unanimes des juges sur les scores. De la boue des rumeurs, elle a fait jaillir l’or olympique. La lionne de Tiaret a rugi, et le monde entier l’a entendue !
Moncef Dahleb