Épidémie de variole du singe : Vigilance à l’Institut Pasteur d’Algérie
Suite au récent communiqué de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant l’épidémie sans précédent de variole du singe (Mpox) en République Démocratique du Congo (RDC), l’Institut Pasteur d’Algérie a réaffirmé sa vigilance et sa préparation face à cette menace sanitaire émergente. L’épidémie en RDC a pris des proportions alarmantes, avec 7 851 cas signalés et 384 décès jusqu’en mai de cette année, présentant un taux de létalité inquiétant de 4,9 %. Face à cette situation, l’OMS a lancé un appel à une intervention urgente et à une collaboration internationale renforcée. L’Institut Pasteur d’Algérie, en étroite collaboration avec le réseau des laboratoires de l’OMS, suit l’évolution de la situation avec une attention particulière. « Nous avons déjà mis en place, lors de la précédente alerte de 2022, les outils de diagnostic et d’orientation nécessaires. Notre équipe reste mobilisée pour répondre rapidement à toute éventualité, » a indiqué l’IPA dans un communiqué publié jeudi. L’épidémie actuelle en RDC implique le clade I du virus Mpox, connu pour être plus virulent que le clade II responsable de l’épidémie mondiale de 2022. Les experts de la RDC rapportent que le taux de mortalité dû à la souche clade Ib peut atteindre 10 % chez les enfants, soulignant la gravité de la situation. La récente annonce par la Suède du premier cas de variole du singe de clade I hors d’Afrique a renforcé l’urgence de la surveillance et de la préparation au niveau international. L’Institut Pasteur d’Algérie a souligné l’importance de la vigilance et de la coopération transfrontalière dans la lutte contre cette maladie.
L’Institut Pasteur d’Algérie rappelle que la variole du singe, bien que principalement endémique en Afrique centrale et de l’Ouest, représente un défi sanitaire mondial. L’épidémie de 2022, qui a touché plus de 97 000 personnes dans le monde, a démontré la capacité du virus à se propager rapidement au-delà de ses foyers traditionnels. Face à cette situation évolutive, l’Institut Pasteur d’Algérie appelle à une sensibilisation accrue du public et à un renforcement des mesures de prévention, tout en assurant sa pleine participation aux efforts internationaux de surveillance et de contrôle de la maladie.
Chokri Hafed