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Le génocide se poursuit en toute impunité à Ghaza: Le cap des 40 000 morts dépassé

Le massacre se poursuit à Ghaza depuis plus de 10 mois alors que le cap des 40.000 morts comptabilisés a été dépassé et que l’on s’approche du seuil des 100.000 blessés.

Selon le dernier décompte du ministère palestinien de la Santé, 40 099 Palestiniens ont perdu la vie et 92 609 ont été blessés depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. Un bilan qui est loin de refléter l’étendue du massacre au regard des milliers de victimes coincées sous les décombres qui ne sont pas comptabilisées, sans oublier les morts causées par la famine et les maladies qui restent soins et causées par le siège criminel imposé par l’occupant sioniste.  Les dernières 24 heures ont été particulièrement sanglantes, avec au moins 25 nouvelles victimes recensées. Parmi elles, une mère et ses six enfants tués par une frappe sur une maison à Deir al Balah, dans le centre de l’enclave.  Ces chiffres témoignent de l’intensité ininterrompue des bombardements et des opérations terrestres menés par les forces d’occupation sionistes, malgré les appels répétés de la communauté internationale à un cessez-le-feu. L’agression génocidaire qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier a entraîné des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent dans l’enclave palestinienne. Le Croissant-Rouge palestinien a tiré la sonnette d’alarme hier, annonçant que ses services risquent d’être interrompus dans la bande de Ghaza en raison d’une grave pénurie de carburant. L’organisation humanitaire fonctionne actuellement à capacité minimale, avec seulement deux ambulances sur huit en service dans les gouvernorats de Ghaza et du nord de l’enclave. Cette pénurie menace d’arrêter complètement les générateurs d’électricité dans les cliniques et les centres médicaux, ce qui entraînerait la détérioration des médicaments, l’arrêt des équipements de laboratoire et la cessation des services dans les établissements de santé qui desservent des milliers de citoyens. La défense civile palestinienne, en première ligne des opérations de secours, paie également un lourd tribut. Au moins 82 de ses membres sont tombés en martyrs et plus de 720 autres ont été blessés dans des attaques sionistes depuis le 7 octobre. L’Agence de défense civile a déclaré que ses installations et ses véhicules avaient été « régulièrement ciblés » par les forces d’occupation. Les équipes de secours ont réussi à récupérer les corps de 35 000 personnes, mais environ 10 000 personnes restent coincées sous les décombres. Les pénuries de carburant et les attaques sionistes empêchent les équipes de protection civile de répondre à des milliers d’appels d’urgence.

L’ampleur des destructions est colossale. Selon la défense civile palestinienne, le largage par l’occupant d’environ 85 000 tonnes d’explosifs sur la bande de Ghaza a détruit plus de 80% des infrastructures urbaines et 90% des infrastructures générales. Un danger supplémentaire menace la population : environ 17% de ces munitions n’auraient toujours pas explosé, constituant un risque permanent pour les civils.

La situation est d’autant plus préoccupante que près de 2.210 corps auraient disparu des cimetières de la bande de Gaza, soulevant des questions sur le traitement des dépouilles par les forces d’occupation. Parallèlement à l’agression contre Ghaza, les forces sionistes ont intensifié leurs raids en Cisjordanie occupée. Selon la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens et le Club des prisonniers, le nombre de Palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre 2023 a atteint 10 100, dont 25 au cours des dernières 48 heures. Ces arrestations s’accompagnent souvent d’agressions contre les Palestiniens et leurs familles, ainsi que de dommages et de destructions considérables à leurs maisons. Elles ont lieu dans tous les gouvernorats de la Cisjordanie, y compris à El Qods-Est.

Vendredi, les Nations unies ont qualifié d' »horrible » l’attaque la veille de colons extrémistes sionistes contre un village en Cisjordanie occupée, soulignant l’impunité qui entoure généralement ce type d’incidents.

La situation reste également tendue au Sud du Liban. Dimanche, trois Casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) ont été légèrement blessés dans une explosion dans le sud du Liban, cible d’intenses frappes de l’entité sioniste depuis le début de son offensive contre Ghaza. Depuis le 8 octobre dernier, 547 Libanais sont tombés en martyrs et 1 765 autres ont été blessés à la suite de l’agression israélienne contre le Liban. Les raids israéliens sur les villes du Liban se poursuivent parallèlement à l’offensive en cours contre l’enclave palestinienne de Gaza.

Lyes Saïdi

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