Présidentielle du 7 septembre: Les chantres du boycott « n’ont plus de rôle à jouer »
À l’approche des élections présidentielles anticipées du 7 septembre, le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif a souligné hier que « les chantres du boycott n’ont plus aucun rôle à jouer aujourd’hui ». Son message, empreint de fermeté et d’optimisme, a mis en lumière l’importance cruciale de la participation citoyenne et l’échec patent des abstentionnistes.
Hassani Cherif a souligné avec force la nécessité d’un soutien populaire massif pour le futur président. « Le prochain président de l’Algérie doit être porté par le peuple », a-t-il déclaré, mettant ainsi l’accent sur la légitimité populaire comme fondement incontournable de la gouvernance à venir. Le candidat n’a pas mâché ses mots à l’égard des abstentionnistes, dont l’influence s’érode. « Le bloc des boycotteurs qui ternissent l’image de cette échéance cruciale s’amenuise et diminue », a-t-il affirmé, avant d’asséner : « Je leur dis : vous n’avez plus de rôle à jouer dans le pays. » Cette déclaration sans ambiguïté souligne l’inefficacité croissante de l’abstention comme moyen d’expression politique.
L’échec de la stratégie abstentionniste se manifeste à plusieurs niveaux. Tout d’abord, elle n’a pas réussi à bloquer le processus électoral ni à décourager les candidatures crédibles. Au contraire, elle semble avoir galvanisé une nouvelle génération d’acteurs politiques déterminés à participer au renouveau du pays. De plus, l’abstention n’a pas su capitaliser sur les mécontentements pour proposer une alternative constructive, se cantonnant dans une posture de refus stérile. Hassani Cherif a habilement souligné que la protection du pays est une « responsabilité politique et populaire ». En insistant sur cette double dimension, il invite les citoyens à dépasser la simple critique pour s’engager activement dans la construction de l’avenir national. Cette approche participative contraste fortement avec l’immobilisme prôné par les partisans de l’abstention.
Le candidat a également replacé les enjeux nationaux dans un contexte régional et international plus large. Évoquant les situations en Palestine, au Liban, au Soudan, en Iran, en Irak, en Syrie et en Libye, il a mis en garde contre les « plans qui ciblent l’Algérie », pointant du doigt une « volonté de l’axe sioniste-occidental qui vise toute la nation ». Cette analyse géopolitique souligne l’importance d’un front intérieur uni face aux défis extérieurs, renforçant ainsi l’argument en faveur d’une participation massive aux élections.
L’appel de Hassani Cherif à « l’engagement et à la cohésion de tous » résonne comme une invitation à dépasser les clivages et à construire un consensus national. Dans cette optique, il souligne que l’abstention apparaît comme une voie sans issue, incapable de contribuer positivement aux transformations nécessaires du pays. Les électeurs algériens, notamment les jeunes, semblent de plus en plus conscients de l’importance de leur participation pour façonner l’avenir du pays.
Hocine Fadheli
