Salah Goudjil: « La large participation aux élections présidentielles sera un message fort aux ennemis de l’Algérie »
Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a affirmé que la participation massive du peuple algérien dans toute sa diversité aux élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain enverrait un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger.
Dans une interview télévisée lundi la veille de la Journée nationale du Moudjahid, Goudjil a déclaré que l’Algérie est actuellement ciblée et fait face à plusieurs défis, ce qui nécessite le renforcement de l’unité nationale. Il a insisté sur le fait que la large participation aux élections présidentielles serait un message fort aux ennemis de l’Algérie et permettrait au pays de progresser vers la prospérité. ), Goudjil a déclaré que « l’Algérie est actuellement ciblée et fait face à plusieurs fronts, ce qui nécessite le renforcement du front intérieur ». Il a insisté sur le fait que « la large participation du peuple algérien aux prochaines élections présidentielles sera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger et permettra à notre pays de progresser fermement vers la prospérité ».
Il a ajouté que « l’Algérie est aujourd’hui ciblée en raison de son attachement à ses principes révolutionnaires, notamment celui de la non-alignement, et de sa défense des causes justes dans le monde », saluant l’engagement du président de la République Abdelmadjid Tebboune à préserver les valeurs de la révolution de novembre et son souci de « protéger la souveraineté nationale et de renforcer l’indépendance politique et économique dans le cadre de la nouvelle Algérie ». Le président du Conseil de la Nation a exprimé son soutien à Tebboune pour un second mandat, estimant que les élections seraient une « victoire pour l’Algérie », car elles contribueront, selon lui, à « renforcer l’édifice démocratique tracé par la Constitution de novembre 2020 ».
Dans ce contexte, le président du Conseil de la Nation a salué le rôle de l’Armée nationale populaire, héritière de l’Armée de libération nationale, dans la défense de la souveraineté nationale ainsi que le haut niveau de vigilance et de préparation démontré par elle, accompagnée des autres services de sécurité, pour « faire échec aux complots sanglants orchestrés par des forces hostiles visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie ».
Evoquant la Journée nationale du Moudjahid, Goudjil a rappelé l’importance historique des événements commémorés, soulignant le soutien populaire aux attaques du Nord-Constantinois et l’organisation de la révolution via le Congrès de la Soummam. Il a réaffirmé que la force de la révolution résidait dans son engagement collectif et son rejet du leadership individuel. Goudjil a réaffirmé que la force de la révolution algérienne résidait dans son engagement collectif et son rejet de toute forme de leadership individuel, ainsi que dans l’harmonie qui caractérisait le travail de ses dirigeants, mettant toujours l’intérêt national au-dessus de leurs intérêts personnels.
Le président du Conseil de la Nation a également évoqué la Conférence de Bandung de 1955 et sa contribution à l’internationalisation de la cause algérienne, ainsi que d’autres étapes de l’histoire de la révolution, telles que les manifestations du 11 décembre 1960 qui ont donné, selon lui, un élan important à la révolution, ainsi que les manifestations brutalement réprimées par le colonisateur français, qui se sont transformées en massacres le 17 octobre 1961, jusqu’aux accords d’Évian en 1962.
Par ailleurs, Goudjil a abordé la question du Sahara occidental, qu’il a qualifiée de « problème de décolonisation toujours en suspens à l’ONU », insistant sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Il a critiqué à cet égard la récente position du président français sur cette question, la qualifiant de « pures manœuvres à des fins bien connues ».
Chokri Hafed
