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L’occupant intensifie les bombardements sur l’ensemble de l’enclave:  Qui pour arrêter le massacre à Ghaza ?

La situation humanitaire à Gaza continue de se dégrader de façon alarmante, alors que l’agression génocidaire sioniste se poursuit depuis près de 11 mois. Le bilan humain ne cesse de s’alourdir, atteignant des proportions catastrophiques. Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités sanitaires palestiniennes, l’agression israélienne contre la bande de Gaza a fait 40 534 morts et 93 778 blessés depuis le 7 octobre 2023. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Au cours des dernières 24 heures, 58 nouveaux décès ont été recensés. Ces chiffres sont probablement sous-estimés, car de nombreuses victimes sont encore sous les décombres ou inaccessibles aux secours, alors que les forces d’occupation intensifient leurs attaques et les bombardements sur l’ensemble de l’enclave. Les chars de l’occupation ont pénétré de manière inattendue dans le centre de Khan Younès, principale ville du sud de Ghaza. Des frappes aériennes ont également visé d’autres localités comme Deir el-Balah et Nousseirat. Les frappes isionistes continuent de faire de nombreuses victimes civiles. À Deir el-Balah, une frappe a tué huit Palestiniens près d’une école abritant des déplacés. À Nousseirat, un journaliste, Mohammed Abed-Rabbo, a été tué avec sa sœur lors d’une attaque sur leur maison. Selon le bureau des médias du gouvernement de Ghaza, 172 journalistes palestiniens ont été tués depuis le début du conflit. À Khan Younès, l’armée id’occupation a ordonné de nouvelles évacuations à l’est de la ville, forçant de nombreuses familles à fuir tandis que d’autres restent bloquées chez elles. Ces ordres d’évacuation se multiplient ces derniers jours, réduisant encore les zones accessibles à l’aide humanitaire. Plus d’un million de personnes se sont réfugiées dans la seule ville de Deir el-Balah, au centre de l’enclave. Ces déplacements forcés aggravent la crise humanitaire, avec des familles entassées dans des abris de fortune ou des écoles, dans des conditions sanitaires déplorables.

Cette stratégie est vivement critiquée par l’ONU et les responsables palestiniens, qui y voient une répétition de ce qui s’est passé dans le nord de Ghaza au début du conflit et qui aggrave la situation humanitaire. La population palestinienne fait face à une catastrophe humanitaire sans précédent. Les infrastructures essentielles (hôpitaux, écoles, réseaux d’eau et d’électricité) sont largement détruites. Le système de santé est au bord de l’effondrement, incapable de faire face à l’afflux massif de blessés. La famine menace désormais une grande partie de la population. L’acheminement de l’aide humanitaire reste très insuffisant face aux besoins immenses. Les agences de l’ONU, comme l’UNRWA, peinent à mener leurs opérations dans ce contexte d’insécurité permanente. L’UNRWA a d’ailleurs lancé un appel urgent pour une pause humanitaire afin de pouvoir débuter une campagne de vaccination contre la polio. Un cas de cette maladie, éradiquée depuis 25 ans dans la région, a récemment été détecté, soulignant la dégradation des conditions sanitaires.

La communauté internationale s’inquiète de plus en plus de la situation à Ghaza. Les appels à un cessez-le-feu se multiplient, mais sans effet concret pour le moment.

R.N.

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