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APC d’Annaba: Une première session dans la sérénité

L’APC d’Annaba a tenu sa première session, en présence des 34 élus convoqués et composaient un front d’opposition à l’ex-président de l’assemblée, Youcef Chouchane.

Après un blocage et un gèle de plusieurs mois qui a abouti à la suspension de l’ex-P/APC, face à une forte opposition, l’Assemblée populaire communale d’Annaba a tenu sa première session ordinaire dans un climat serein. En effet, Abdelkrim Kelaiaia, nouveau P/APC de la commune d’Annaba, a présidé la première session ordinaire depuis sa désignation, en présence des 34 élus convoqués. Les absents parmi les élus ont été représentés par des collègues par le biais d’une procuration, comme le stipule le règlement intérieur de l’APC. Sur place le climat délétère et les perturbations qui ont caractérisé la tenue des sessions de l’APC des mois durant, ont cédé la place à une équipe collégiale et militante, soucieuse de reprendre en main les projets d’importants chantiers dédiés au développement de la commune d’Annaba. L’ordre du jour a été consacré à l’adoption de projets inscrits à un budget supplémentaire pour l’exercice 2024. Intervenant pour la première fois en tant que P/APC, M. Kelaiaia a insisté sur « l’entraide, qui est la base de toute réussite et le renforcement des actions menées ». Le fait marquant de cette session est que tous les points soumis à l’approbation ont été adoptés à l’unanimité. Il faut dire qu’une réelle transformation va être opérée pour la commune du chef-lieu de la wilaya. De l’aménagement de l’esplanade centrale face au lycée Pierre et Marie Curie et la place de la cité Didouche Mourad, jusqu’au revêtement synthétique des stades de proximité, en passant par les aménagement d’aires de jeux pour enfants et la réalisation déjà en cours du rond-point de la gare ferroviaire avec un jet d’eau, les opérations de développement se multiplient dans cette commune restée otage aux guéguerres entre les élus et l’ex-P/APC. Autre programme adopté à l’unanimité des membres de l’assemblée, le projet d’une route pour désenclaver Sidi Aïssa, un lotissement huppé au pourtour d’une zone d’ombre. Si certains points ont été validé à pratiquement l’unanimité, un des élus a brandi son droit de « véto », quant à l’acquisition de bacs à ordures d’une capacité de 770 litres. L’élu a justifié le refus de cette proposition, par la mauvaise qualité du produit qui, a-t-il expliqué, « ne répond pas au cahier de charges ». Dans un débat constructif, l’élu a mis en avant le respect du cahier des charges et d’éviter des dépenses inutiles. Ce qui été de l’avis des membres de l’assemblée. Néanmoins, l’installation de feux tricolores intelligents aux carrefours de la ville confiée à une entreprise privée, pour près de 9,5 milliards de dinars, a été approuvée à main levée de la majorité absolue des élus. Les travaux de réhabilitation des écoles primaires déjà en cours n’ont pas fait de divergence au sein des élus, tout autant que les travaux dans les cantines scolaires et le réseau d’assainissement. Pour ne citer que ces projets dédiés au développement de la commune et surtout l’amélioration du cadre de vie des habitants de cette ville affectée par une léthargie cautionnée par une gestion inadaptée, occasionnant une situation conflictuelle entre l’ex-P/APC et les élus. Ces derniers se sont groupés, rappelle-t-on en un front d’opposition serré. Un conflit qui a donné lieu au blocage et au gel de l’APC par le wali, avant que Abdelkrim Kelaiaia ne soit nommé à la tête de l’APC d’Annaba.

Sofia Chahine 

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