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Il doit consolider la sécurité des approvisionnements en lait et en viande: Le projet « Baladna » lancé !

Les travaux du projet algéro-qatarie « Baladna » seront lancés demain. Un projet qui ambitionne de révolutionner la production de lait en poudre en Algérie.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé, hier, lors d’une réunion nationale avec des investisseurs bénéficiaires de terres agricoles dans le cadre du droit de concession auprès de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes, le lancement effectif de ce projet qui doit permettre de garantir la couverture d’au moins la moitié des besoins de l’Algérie en lait en poudre à moyen-terme. Le projet « Baladna » s’inscrit dans une vision plus large de développement agricole et d’autosuffisance alimentaire. Avec un investissement estimé à 3,5 milliards de dollars, cette initiative promet de transformer le paysage agricole du pays en créant un système agro-industriel intégré pour l’élevage bovin et la production de lait en poudre et ses dérivés. L’accord-cadre, signé fin avril dernier, établit un partenariat entre l’entreprise qatarie « Baladna » et l’État, représenté par le Fonds National d’Investissement. Ce projet ambitieux s’étendra sur une superficie totale impressionnante de 117 000 hectares, divisée en trois pôles distincts. Chaque pôle du projet « Baladna » comprendra une ferme dédiée à la production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage bovin pour la production de lait et de viande et une usine de production de lait en poudre. Cette approche intégrée vise à optimiser chaque étape de la chaîne de production, de la culture des aliments pour le bétail jusqu’à la transformation finale du lait en poudre. Le projet « Baladna » se fixe des objectifs ambitieux qui auront un impact significatif sur l’économie nationale dont la production locale de 50% des besoins nationaux en lait en poudre, l’approvisionnement du marché local en viande rouge, l’augmentation du cheptel bovin national et enfin la création de 5000 emplois directs. Ces objectifs s’alignent parfaitement avec la stratégie nationale de diversification économique et de réduction de la dépendance aux importations alimentaires.

Le projet sera réalisé en quatre phases distinctes, avec un objectif d’entrée en production effective à l’horizon 2026 pour la première phase. Cette approche progressive permettra d’ajuster et d’optimiser les processus au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Les travaux débutant ce mardi se concentreront sur les opérations de forage pour la recherche d’eau.

Sabrina Aziouez

admin

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