L’agression génocidaire se poursuit à Ghaza: Près de 41.000 morts comptabilisés
La situation est de plus en plus préoccupante à Ghaza, où l’occupation sioniste poursuit ses attaques et ses bombardements à l’encontre des civils sans répit. Selon les derniers chiffres publiés par les autorités sanitaires palestiniennes, l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi hier matin à 40.738 martyrs et 94.154 blessés, depuis le 7 octobre 2023. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 48 heures dans la bande de Ghaza, faisant 47 martyrs et 94 blessés. Ce bilan est loin de refléter la réalité des pertes humaines causés par la barbarie sioniste, vu qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. À cela s’ajoute les morts causés par la famine, les épidémies et le manque s’accès aux soins en raison du siège criminel imposé par l’occupation. Hier les médias palestiniens ont rapporté qu’au moins dix Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans des bombardements de l’armée sioniste contre plusieurs zones de Ghaza. « 10 civils palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans plusieurs régions de la bande de Ghaza », selon Wafa, qui cite des sources médicales. Un avion de l’armée d’occupation a ciblé la région de Mawasi à l’ouest de la ville de Khan Younis, faisant trois martyrs et des blessés. En outre, les forces de l’occupation ont pilonné la région Abu Halawa, à l’est de Rafah, faisant deux martyrs. L’artillerie de l’armée sioniste a tiré des obus à l’est du camp Al-Brij dans le centre de la bande de Ghaza, faisant un martyr et en blessant d’autres. Des avions de combat de l’occupation ont ciblé l’école Safad, qui abrite des personnes déplacées dans le quartier de Zeytoun au sud-est de la ville de Ghaza, faisant quatre martyrs et en blessant d’autres. Les équipes de la défense civile ont indiqué que l’école a été évacuée des personnes déplacées après que l’armée d’occupation a menacé de la bombarder à nouveau, alors que la récupération des corps des martyrs et des blessés suite au premier bombardement se poursuivait.
Appel à isoler l’entité sioniste
Dans ce contexte dramatique, les appels à une action concrète pour arrêter le massacre se multiplient. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko an ainsi, fermement condamné, samedi, la poursuite de l’agression sioniste sur Ghaza, préconisant d’isoler l’entité sioniste pour faire cesser cette « barbarie (…) cautionnée par certains pays occidentaux ». « Nous avons un Premier ministre (sioniste) dont le pouvoir dépend de cette guerre, (dont) la survie politique dépend de cette guerre, et qui est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre et pour ne pas faire face à la justice de son pays », a déclaré M. Sonko au cours du rassemblement de quelques centaines de personnes en soutien aux Palestiniens à la Grande mosquée de Dakar. « Il faut rassembler tous ceux qui dénoncent cette injustice, travailler à une solution politique qui est une solution d’isolement de (l’entité sioniste), (une solution) d’isolement politique », a-t-il dit une écharpe aux couleurs palestiniennes autour du cou. Il s’agit d' »arrêter cette barbarie humaine, validée, cautionnée par certains pays occidentaux », a ajouté le chef de gouvernement. Il a qualifié d' »extermination » les opérations sionistes en cours dans les Territoires palestiniens et dénoncé l' »injustice » subie par les Palestiniens depuis 1948.
Pour sa part, l’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (Euro-Med Monitor) a appelé hier à l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis par l’entité sioniste contre les Palestiniens âgés dans les territoires occupés. L’Euro-Med Monitor a révélé, dans son communiqué, qu’il a documenté, dans un bilan infini, la mort de 2 122 hommes et femmes âgés, au cours des 330 jours de la guerre sioniste dans la bande de Ghaza, soit environ 4 % du total des décès palestiniens à Ghaza depuis le 7 octobre dernier. Euro-Med a souligné que « ces crimes, répétés des centaines de fois, n’ont aucune justification ». Selon l’ONG, « la majorité de ces personnes âgées sont mortes écrasées sous les décombres de leur maison ou des centres d’hébergement dans lesquels elles s’étaient réfugiées ». Euro-Med a souligné qu’elle avait déjà documenté « des dizaines de témoignages choquants sur des liquidations physiques et des exécutions sur le terrain contre des dizaines de personnes âgées de plus de 60 ans dans la bande de Ghaza ».
Hocine Fadheli