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Présidentielle du 7 septembre: L’heure de vérité !

Après une campagne électorale marquée par la transparence et le professionnalisme, c’est l’heure des derniers réglages et préparatifs en prévision de l’élection présidentielle prévue samedi.

Les autorités ont mis en place un dispositif de sécurité et d’organisation pour garantir le bon déroulement du scrutin, alors que diverses institutions et organes publics des mesures exceptionnelles pour garantir des conditions optimales pour le déroulement du scrutin. La Direction générale de la Protection civile a ainsi annoncé hier avoir pris une série de mesures préventives et opérationnelles afin de sécuriser les bureaux de vote. Ses services techniques ont effectué des visites pour s’assurer de la conformité des bureaux aux normes de sécurité. 25 009 agents de la Protection civile, équipés de 802 ambulances et 761 camions d’incendie, seront mobilisés pour assurer la sécurité des électeurs. Des moyens humains et matériels importants seront également déployés pour accompagner les bureaux de vote itinérants dans les zones reculées. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a également terminé la mise en place des dispositifs nécessaires pour que les citoyens puissent voter dans les meilleures conditions. Cela inclut des mesures pour respecter le silence électoral, qui interdit toute campagne électorale à partir du 4 septembre, soit 72 heures avant le scrutin. Ce silence a été imposé après 20 jours d’une campagne électorale intense au cours de laquelle, les trois candidats en course pour le palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, Youcef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif, ont sillonné le territoire national pour convaincre les électeurs. Une campagne qui, selon plusieurs spécialistes, s’est déroulée dans de bonnes conditions, marquée par une « concurrence loyale et rationnelle ».

Une campagne transparente

Les candidats ont axé leurs discours sur les préoccupations des citoyens et les solutions proposées, sans aucun débordement ni discours diffamatoire. Les médias nationaux ont assuré une couverture rigoureuse et équitable, permettant aux citoyens d’accéder à une information objective. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a supervisé minutieusement le processus, mobilisant tous les moyens nécessaires. . Le doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger 3, Slimane Aradj, a précisé dans une déclaration à l’APSque la campagne électorale « a été caractérisée par une concurrence loyale et rationnelle, traduite par le niveau du discours politique des candidats et de leurs représentants ayant démontré une maturité politique élevée ». La campagne, également marquée par « une bataille de persuasion », a connu « une activité intense des candidats et de leurs partisans à travers les différentes wilayas du pays pour attirer les électeurs et présenter leurs programmes axés principalement sur la proposition de solutions aux préoccupations des citoyens », a-t-il dit, notant qu' »aucun discours diffamatoire ou haineux n’a été enregistré parmi les candidats en lice pendant cette campagne ». « Bien que la campagne électorale ait coïncidé avec la saison estivale, les candidats ont réussi à attirer les citoyens, notamment les jeunes à la faveur de plusieurs facteurs, dont les réseaux sociaux qui sont très prisés par cette frange de la société ». L’enseignant en sciences de l’information et de la communication à l’Université Alger 3, Ammar Abderrahmane a indiqué, pour sa part, que la campagne a été ponctuée de discours politiques « équilibrés », dont l’objectif était « l’explication des contenus des programmes électoraux qui, bien qu’ils diffèrent en matière de stratégies de gestion des affaires publiques, convergent vers le renforcement du front interne et le maintien des positions de la politique étrangère de l’Algérie ». « La campagne électorale a été marquée par une concurrence loyale, loin de la diffamation ou de l’atteinte aux personnes », a-t-il fait observer, précisant qu’aucune plainte n’a été reçue par l’ANIE à ce propos, ce qui confirme que « la campagne n’a pas été entachée de l’argent sale ». Pour sa part, l’enseignant en droit constitutionnel, Moussa Boudhane, a mis en avant la réussite de la campagne électorale, soulignant que « les discours des candidats et de leurs partisans ont convergé vers la nécessité de préserver les constantes nationales et de consolider le front interne pour faire face aux différents défis et déjouer les tentatives d’atteinte à l’Algérie, laquelle poursuit le renforcement de son processus démocratique et son attachement à ses positions internationales immuables ».

Alors que le silence électoral est en vigueur depuis le 4 septembre, diverses institutions appellent à une participation massive des citoyens. Le Conseil de la nation a salué la « pratique démocratique » qui a marqué la campagne, appelant le peuple à voter massivement. Le bureau du Conseil de la nation appelle les Algériens à se rendre massivement aux urnes et à voter en faveur du candidat qu’ils jugent le meilleur, afin de participer au raffermissement du Front interne pour faire face aux complots ourdis contre leur pays. « 

 De son côté, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a lancé un appel solennel à l’ensemble des travailleurs à participer activement à cette échéance « extrêmement importante » pour poursuivre les transformations positives que connaît le pays.

Avec ces derniers préparatifs et l’engagement des autorités et de la société civile, l’Algérie se tourne vers une élection présidentielle qui se veut un rendez-vous historique pour le renforcement de la démocratie et de la stabilité du pays.

Hocine Fadheli

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