De nouveaux refuges ciblés par les bombardements sionistes: Plus de 41.000 morts à Ghaza
La bande de Ghaza s’enfonce chaque jour davantage dans une catastrophe humanitaire sans précédent. Alors que l’agression génocidaire sioniste est déjà dans son douzième mois, les bombardements incessants, la famine et l’effondrement des services de base continuent de ravager la population assiégée. Le bilan humain ne cesse de s’alourdir avec plus de 41 000 martyrs dont une majorité d’enfants et de femmes et près de 95 000 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. Ces chiffres augmentent quotidiennement au rythme des frappes meurtrières qui visent indistinctement les habitations les écoles et les abris pour déplacés. La violence ne se limite pas à Ghaza, puisqu’en Cisjordanie occupée le Croissant-Rouge palestinien rapporte, également, des victimes suite aux attaques sionistes. Au moins 14 Palestiniens sont tombés en martyrs mercredi à la suite du bombardement par les avions de guerre de l’armée sioniste sur une école transformée en abri pour des déplacés, ont rapporté des médias. Les services de presse du mouvement palestinien « Hamas » dans la bande de Ghaza ont déclaré que l’école qui est gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe. Par ailleurs, au moins 4 Palestiniens sont tombés en martyrs et 15 autres ont été blessés à la suite du bombardement par les avions de guerre de l’armée sioniste d’une maison dans la ville de Rafah. Face à cette situation dramatique les organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme. Le Programme alimentaire mondial souligne que les opérations d’aide sont devenues plus difficiles que jamais à l’approche de l’hiver. Les obstacles s’accumulent pour les travailleurs humanitaires qui doivent faire face à des heures d’attente interminables pour obtenir des autorisations de déplacement, à des routes endommagées et à une surpopulation extrême dans les zones où se concentrent les déplacés. La perte d’accès aux entrepôts et aux cuisines communautaires complique encore davantage la distribution de nourriture, augmentant ainsi le risque de famine.
La santé publique est également en péril malgré les efforts pour vacciner les enfants contre la polio. Le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé rappelle qu’aucun médicament ne peut être efficace dans un environnement où les gens sont tués et forcés de vivre dans des conditions déplorables. L’éducation n’est pas épargnée par cette catastrophe. L’UNRWA avertit que le manque d’accès à l’école risque de créer une génération perdue. Les établissements scolaires ont été transformés en abris de fortune ou détruits privant, ainsi, des centaines de milliers d’enfants de leur droit à l’éducation. Face à ce désastre humanitaire, les appels à l’action internationale se multiplient. Le président égyptien exhorte l’Union européenne à faire pression sur l’entité sioniste pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, tandis que la Jordanie et les Nations unies soulignent l’importance cruciale de soutenir l’UNRWA pour fournir une aide vitale à la population de Ghaza.
La situation continue de se détériorer rapidement mettant en péril la vie de millions de civils. La communauté internationale est appelée à agir de toute urgence pour mettre fin à cette catastrophe. Un cessez-le-feu immédiat, l’acheminement, sans entrave, de l’aide humanitaire et une solution politique durable sont plus que jamais nécessaires pour éviter que la bande de Ghaza ne sombre dans un désastre irréversible.
Lyna Larbi