Liban: La poudrière !
Le Liban fait face à une agression sioniste d’une ampleur dévastatrice qui menace de l’entraîner dans un conflit régional généralisé. Depuis lundi, l’armée sioniste a mené des frappes aériennes d’une intensité inédite sur le sud et l’est du pays, faisant au moins 558 martyrs, dont 50 enfants, et blessant plus de 1 800 personnes.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que le Liban est « au bord du gouffre » et risque de devenir « un autre Ghaza », un « cauchemar permanent » qui menace toute la région. « Nous devrions tous être alarmés par cette escalade », a-t-il lancé devant l’Assemblée générale.
Dans certaines régions, comme Baalbek-Hermel au nord-est, des familles entières ont été décimées par les bombardements sionistes. L’agence de presse libanaise ANI a fait état d’une dizaine de martyrs dans cette zone, où « des familles entières ont été anéanties ».
Les attaques aveugles de l’armée sioniste ont poussé des dizaines de milliers de Libanais à fuir leurs foyers. Selon l’ONU, ce nouveau déplacement massif de population s’ajoute aux 112 000 personnes déjà déplacées depuis octobre 2023. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit « extrêmement alarmé » par cette situation. Le lourd bilan humain de ces frappes sionistes est « indéfendable sur le plan politique et moralement intolérable », a dénoncé Antonio Guterres. Le secrétaire général de l’ONU s’est dit « très sérieusement inquiet » du lourd bilan civil. L’UNICEF s’est dite « profondément alarmée » par le nombre d’enfants tués et blessés. Une ONG comme le Conseil norvégien pour les réfugiés craint un « immense bilan humain » et des milliers de déplacés supplémentaires, dans un pays déjà fragilisé par une grave crise économique et accueillant plus de 1,5 million de réfugiés.
Risque d’embrasement régional
Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain Joe Biden a mis en garde contre une « guerre généralisée » au Liban, tout en affirmant qu’une solution diplomatique restait possible. Cependant, l’entité sioniste persiste dans sa logique jusqu’au-boutiste et entend embraser la région. Le premier ministre de l’entité sioniste, lequel a tout intérêt à poursuivre et élargir le champ de la guerre a indiqué hier qu’il poursuivra les attaques.
La Chine, la Turquie et d’autres pays condamnent fermement ces agressions sionistes et exigent un cessez-le-feu immédiat. L’Irak a appelé à une réunion urgente des pays arabes à New York pour « stopper » l’entité sioniste, tandis que la Turquie souligne la volonté de l’entité sioniste de « mener toute la région au chaos ».
Face à cette escalade sans précédent, le risque d’une guerre totale à l’échelle régionale est désormais bien réel, avec des conséquences humanitaires et géopolitiques potentiellement dévastatrices. La communauté internationale doit agir avec la plus grande urgence pour imposer un cessez-le-feu durable.
Lyes Saïdi