Un an de génocide à Ghaza: Un bilan effroyable !
Un an après le début de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, le bilan humain et matériel ne cesse de s’alourdir, suscitant l’indignation de la communauté internationale.
Selon les autorités palestiniennes de santé, l’agression lancée le 7 octobre 2023 a fait 41 870 martyrs et 97 166 blessés en un an. Parmi les victimes figurent de nombreux enfants et femmes. Au cours des dernières 24 heures, trois nouveaux massacres ont été perpétrés, faisant 45 morts et 256 blessés supplémentaires. À Deir al-Balah, au centre de Ghaza, un bombardement sur une mosquée abritant des déplacés a fait 21 morts dimanche, dont plusieurs enfants décapités selon la Défense civile palestinienne. De nombreux blessés graves ont été transportés à l’hôpital Al-Aqsa, qui manque cruellement de matériel médical et de médicaments pour les soigner. Le secteur de la santé a été particulièrement touché par les frappes israéliennes. Sur les 38 hôpitaux que comptait Ghaza, 23 sont désormais hors service. 986 professionnels de santé ont perdu la vie et 130 ambulances ont été détruites, entravant gravement la capacité à porter secours aux victimes. Face à cette situation dramatique, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré que l’agression « continue de dévaster la vie des Palestiniens », infligeant « de graves souffrances humanitaires ». Il a appelé à « faire taire les armes » et à « mettre fin à la douleur dont souffre la région », soulignant l’urgence de trouver une solution permanente au conflit, que l’entité sioniste a élargi au Liban. Aux États-Unis, des manifestations de soutien aux Palestiniens et aux Libanais ont rassemblé des milliers de personnes samedi à Washington et New York. Les manifestants ont exigé la fin de l’aide militaire américaine à l’entité sioniste et dénoncé un « génocide » en cours à Ghaza.
L’entité sioniste multiplie les violations des droits humains. Au-delà des bombardements massifs qui ont totalement détruit les infrastructures civiles et rendu Ghaza invivable, des meurtres de masse commis contre la population palestinienne et du génocide par la faim en raison du siège criminel imposé à Ghaza par l’entité sioniste, cette dernière multiplie les actes de torture et de déshumanisation des Palestiniens. La situation des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes s’est en effet considérablement détériorée depuis le 7 octobre.
Disparitions forcées
Selon Thaer Sheritah, porte-parole de l’Autorité des affaires des prisonniers, une « escalade sans précédent » des violations et agressions a été constatée, conduisant à la mort de plusieurs détenus sous la torture. Le nombre de prisonniers s’élève actuellement à 11 000, dont 3 500 en détention administrative – un record depuis la première Intifada. On compte également 95 femmes et au moins 250 enfants détenus. À Ghaza, des milliers de personnes ont été arrêtées, y compris des femmes et des enfants, sans que leur nombre exact puisse être déterminé en raison de la politique de « disparition forcée » imposée par l’entité sioniste. Les témoignages recueillis font état de tortures physiques et psychologiques systématiques, incluant des viols et l’utilisation de membres de la famille comme boucliers humains. L’accès de la Croix-Rouge aux détenus a été interdit. Face à ces crimes qui s’apparentent à des « crimes contre l’humanité » selon M. Sheritah, la communauté internationale et les institutions des droits de l’homme restent largement inertes.
Lyes Saïdi
Manifestations en soutien à la Palestine et au Liban à Washington et à New York
Plus d’un millier de manifestants sont descendus dans les rues de Washington et de New York samedi en signe de protestation contre l’agression sioniste à Ghaza en Palestine et au Liban, ont rapporté des médias. A Washington, plus d’un millier de manifestants en colère, brandissant des drapeaux palestiniens et libanais, se sont rassemblés devant la Maison Blanche, beaucoup exigeant la fin de l’aide militaire américaine à l’entité sioniste. A New York, des milliers de personnes ont également défilé en solidarité avec les Palestiniens dans le célèbre quartier de Times Square, certaines portant des photos de personnes assassinées lors de l’agression sioniste à Ghaza, territoire désormais dévasté. Parmi les manifestants figurait Cornel West, éminent défenseur des droits humains et candidat indépendant à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Il a expliqué être présent « en solidarité » avec les Palestiniens « qui subissent un génocide vicieux ». « Le nettoyage ethnique ne cesse de s’aggraver depuis un an. Nous devons continuer à nous battre », a-t-il affirmé. « En tant qu’Américains, nous en avons assez que l’argent de nos impôts aille à l’entité sioniste pour bombarder des enfants en Palestine, puis au Liban », a affirmé de son côté Daniel Perez, un habitant de New York.
APS