Faible couverture sanitaire à la zone nord-ouest d’Annaba: Les populations revendiquent une polyclinique
L’expansion urbaine, dans la zone nord-ouest de la ville d’Annaba, a contraint des milliers d’habitants de cette partie à se déplacer vers des centres de soins et des polycliniques distantes de plus de 10 km. Il s’agit des habitants du Pont Blanc et El Fakharine supérieur ainsi que Oued Forcha 1,2,3, 4, 5, et la rue Bicha Youcef, qui dénombrent des centaines de cités urbaines et de quartiers, qui ne disposent que d’une Unité de protection maternelle et infantile, insuffisante pour répondre aux besoins de l’ensemble des habitants. Les populations de ces cités et quartiers qui dépassent plus de 10.000 habitants, ont proposé au directeur de la santé et de la population (DSP) la construction d’une polyclinique dans leur quartier. Cette demande permettrait aux habitants entre autres, des cités résidentielles, des ensembles promotionnelles et des tours de l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL), d’accéder aux consultations et aux soins médicaux sans avoir à se déplacer dans d’autres quartiers. La revendication est malheureusement restée lettre morte. C’est pourquoi, les habitants de cette partie nord-ouest de la commune d’Annaba ont décidé de s’adresser à leurs élus leur demandant d’adresser une lettre au DSP avec copie au wali, pour appuyer cette demande de création d’une polyclinique pour les habitants de cette zone en pleine expansion démographique. Effectivement, le Bureau exécutif du parti El Adala, a adressé le 3 novembre en cours une correspondance au DSP et au wali d’Annaba, en soulignant l’importance de doter cette partie de la ville d’Annaba, d’un établissement de santé capable de prendre en charge les habitants. Expliquant que le quartier de Pont Blanc et celui d’Oued Forcha et ceux environnants, connaissent une croissance urbaine soutenue avec de nombreux projets de logements individuels et collectifs, comprenant des constructions neuves, ainsi que des logements en cours de réalisation. En expliquant que, malgré la proximité de l’hôpital Dorban et de l’hôpital psychiatrique Errazi, ces structures sont davantage orientées vers des soins spécialisés. Cela concerne notamment les maladies infectieuses en Oto Rhino Laryngologie (ORL) pour le premier, et la santé mentale ainsi que la prise en charge des personnes dépendantes aux stupéfiants pour le second. Dans cette optique, le Bureau exécutif a sollicité l’étude de ce projet par les autorités sanitaires de la wilaya, espérant que cette demande, portée par une préoccupation de santé publique, puisse être concrétisée afin d’assurer une couverture sanitaire des habitants de cette zone, comme prôné par les pouvoirs publics.
Sofia Chahine