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Disponibilité des médicaments: Trois commissions pour prévenir les pénuries

Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a lancé une nouvelle initiative pour sécuriser l’approvisionnement en médicaments.

Une série de réunions interministérielles a été organisée par la direction générale de la production pharmaceutique pour lancer la réflexion et a rassemblé un panel exhaustif d’acteurs institutionnels et professionnels dont des représentants de plusieurs ministères, dont la Défense nationale, l’Intérieur, les Collectivités locales, la Santé et le Travail. Les principales agences nationales – Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) – ont également participé activement à ces discussions. Le groupe Saidal, la Pharmacie centrale des hôpitaux, les organisations syndicales et professionnelles, ainsi que les associations de pharmaciens, praticiens et distributeurs, ont contribué à cette réflexion collective. Bachir Allouache, directeur général de la production pharmaceutique, a présenté les objectifs ambitieux de l’Observatoire national. Sa mission : analyser précisément les causes potentielles de pénurie et proposer des solutions concrètes et anticipatives.

Trois commissions spécialisées ont été créées pour répondre aux défis spécifiques du secteur : une commission dédiée aux produits pharmaceutiques du marché, une autre aux médicaments hospitaliers, et une commission intersectorielle destinée à favoriser la coordination globale. Les participants ont notamment établi une définition unifiée de la « disponibilité du produit pharmaceutique », un socle conceptuel indispensable pour une gestion efficace. Un modèle standardisé de signalement des tensions sur le marché pharmaceutique a également été élaboré. Cet outil permettra de détecter et de traiter rapidement les risques de pénurie.

Ces réunions mensuelles s’inscrivent directement dans les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le chef de l’État a clairement exprimé sa volonté de garantir un accès continu aux médicaments et de protéger la santé des Algériens.

L’objectif est de construire un écosystème pharmaceutique moderne, transparent et totalement dédié aux besoins de la population. L’Observatoire national devient un outil stratégique de veille et de régulation. Il représente une transformation profonde de la gouvernance pharmaceutique, plaçant la coordination et la prévention au cœur de la stratégie nationale. Cette initiative démontre la capacité du gouvernement à mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un projet commun de santé publique. Elle traduit une approche moderne, collaborative et résolument tournée vers la protection des citoyens.

Lyna Larbi

admin

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