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Une équipe de technocrates pour concrétiser les engagements présidentiels

Le gouvernement de l’An I du deuxième mandat du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, conduit par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, revêt un caractère « technocratique » avec la création de nouveaux portefeuilles ministériels outre la nomination de nouvelles compétences nationales.

Ce nouveau gouvernement est dominé, selon les spécialistes, par de nouveaux portefeuilles ministériels liés essentiellement au développement économique avec la création de deux ministres délégués auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables ainsi que deux nouveaux ministères chargés du commerce intérieur et de la régulation du marché et du commerce extérieur et des exportations.

Ainsi, le Président de la République a renouvelé sa confiance en certains membres du gouvernement, notamment les ministres régaliens, à savoir le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, Said Chanegriha, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf et le ministre de de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Ahmed Arkab, promus au rang de ministre d’Etat.

Le premier magistrat du pays a, également, nommé de nouvelles compétences nationales en qualité de ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat, tout en renouvelant sa confiance aux ministres des Finances, Lâaziz Faid et de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad.

En vertu du décret présidentiel portant nomination des membres du gouvernement, il a été créé un ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, confié à Mohamed Boukhari, ancien conseiller du Président de la République et Professeur d’économie à l’université d’Alger 3 outre la création d’un ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national qui sera dirigé par M. Tayeb Zitouni, ancien ministre du commerce et de la promotion des exportations et ex-secrétaire général du RND.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, a été doté d’un secrétariat d’Etat chargé des affaires africaines, dont la gestion a été attribué à Mme Selma Bakhta Mansouri, qui fut d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina-Faso, outre la nomination de M. Sofiane Chaib, qui était ambassadeur d’Algérie au Vietnam, en qualité de secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger.

Par ailleurs, un secrétariat d’Etat chargé des mines, a été créé auprès du ministre de l’Énergie, dont la gestion sera assurée par Mme Karima Tafer, qui fut présidente du comité de direction, à l’agence du service géologique alors que l’expert en énergies renouvelables, Haut commissaire aux énergies renouvelables et ancien Directeur général du centre de développement des énergies renouvelables (CDER) Noureddine Yassaa a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’énergie, chargé des énergies renouvelables. 

Un ministère délégué chargé de la production pharmaceutique a été créé auprès du ministère de l’industrie, confié à Fouad Hadji.

Le remaniement a concerné également le ministère de la Jeunesse et des Sports, devenu désormais deux départements ministériels, en l’occurrence l’un pour la jeunesse est dirigé par Mustapha Hidaoui, président du conseil supérieur de la jeunesse et l’autre pour les sports, confié au président de la fédération algérienne de football, Walid Sadi.

Le nouveau gouvernement a vu la nomination de M. Lotfi Boudjemaa, ministre de la justice, garde des Sceaux, en remplacement de M. Abderrachid Tabi, appelé à d’autres fonctions, ainsi que la nomination de l’ancien Conseiller à la Présidence de la République, M. Mohamed Seghir Saâdaoui, ministre de l’éducation nationale et M. Zouhir Ballalou, ministre de la culture et des arts.

L’ancien directeur général d’Algéria Venture, Sid Ali Zerrouki, est promu au rang de ministre de la poste et des télécommunications, tandis que M. Noureddine Ouadah, qui fut directeur général des strat-ups est nommé ministre de l’économie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises.

Le nouveau gouvernement a en outre, vu la nomination de M. Sifi Ghrieb, ministre de l’industrie et l’ancien diplomate et directeur de la communication du ministère des affaires étrangères M. Mohamed Meziane, ministre de la Communication ainsi que l’ancien wali d’Oran, M. Saïd Sayoud, ministre des transports, en remplacement de M. Mohamed El Habib Zahana, appelé à d’autres fonctions.

L’ancienne wali de Skikda, madame Houria Meddahi a été nommée ministre du tourisme et des métiers de l’artisanat, et l’ancienne présidente de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger (APW), madame Nadjiba Djilali ministre de l’environnement et de la qualité de la vie. L’ancien ministre de l’économie de la connaissance, des startups et des micro entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a été nommé ministre de la formation et de l’enseignement professionnels.

Le Président de la République a renouvelé sa confiance en M. Taha Derbal pour diriger le ministère des ressources en eau dont le nom était ministère de l’hydraulique avant ce remaniement.

Le ministère de l’Agriculture et du développement rural dirigé par Youcef Chorfa, a été touché par ce remaniement en lui rajoutant le secteur de la pêche. L’ancienne ministre de la Culture et des Arts, Madame Soraya Mouloudji, a été nommée ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, l’ancienne ministre de la solidarité, Madame Kaoutar Krikou, qui a été nommée ministre des relations avec le parlement.

Hakim Aomar

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