Agression génocidaire sioniste contre Ghaza : Une situation apocalyptique
La région du Proche-Orient est confrontée à une escalade dramatique de la violence, avec des conséquences humanitaires dévastatrices. L’agression génocidaire sioniste contre Ghaza élargie au Liban a atteint un niveau de brutalité sans précédent, provoquant une catastrophe humanitaire d’une ampleur rarement vue depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les chiffres sont édifiants et terrifiants. Après 421 jours d’agressions continues, le bilan à Ghaza est apocalyptique : 44.382 Palestiniens ont perdu la vie, 105.142 personnes ont été blessées, avec une majorité de victimes parmi les femmes et les enfants. Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a souligné que plus de 70% des personnes tuées sont des femmes et des enfants. La situation des populations civiles est particulièrement dramatique, avec des familles contraintes à des déplacements incessants et des conditions de survie extrêmement précaires. Les témoignages des organisations internationales sont alarmants. 130.000 personnes ont été déracinées, environ 50.000 femmes sont enceintes et 4.000 accouchements sont prévus dans un contexte de délabrement total des infrastructures. Le spectre de la famine plane désormais sur l’enclave. Ajith Sunghay, du Bureau des droits de l’homme de l’ONU, a confirmé que la menace de mourir de faim, de maladie ou de bombardement est plus réelle que jamais après 13 mois d’agression. Les marchés locaux ont disparu, l’aide humanitaire peine à entrer, particulièrement dans le nord de Ghaza où seulement 70.000 personnes seraient encore présentes. Les conditions de vie sont devenues épouvantables : des milliers de personnes déplacées, principalement originaires de Jabaliya, Beit Lahiya et Beit Hanoun, sont désormais abritées dans des bâtiments partiellement détruits ou des camps de fortune, avec de graves pénuries alimentaires et des conditions sanitaires déplorables.
La situation au Liban n’est guère plus reluisante. L’agression sioniste contre le pays s’est soldée par 3.961 martyrs et 16.520 blessés. Une récente frappe contre un véhicule dans le sud du Liban a encore une fois illustré la violence de ces affrontements, blessant trois personnes, dont un enfant de sept ans.
Les appels à la communauté internationale se multiplient. Nabil Abu Rudeina, porte-parole de la présidence palestinienne, a dénoncé le silence de l’administration américaine, accusée d’encourager ces crimes par son soutien financier et militaire. Il a réclamé une action urgente pour faire appliquer les résolutions de l’ONU, notamment la résolution 2735 du Conseil de sécurité, qui appelle à un cessez-le-feu, à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retrait total des forces d’occupation. L’UNRWA, qui a pour mission de protéger les réfugiés palestiniens, considère cette situation comme la plus longue crise de réfugiés non résolue au monde. Les bombardements subis par Ghaza sont les « plus intenses depuis la Seconde Guerre mondiale », un constat qui souligne la dimension historique et tragique de cette agression comparable au génocide nazi lors de la seconde guerre mondiale. La communauté internationale est donc face à un dilemme crucial : intervenir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire totale ou continuer à observer passivement cette spirale de violence qui broie des populations civiles sans défense. Chaque jour qui passe aggrave la situation, rendant de plus en plus hypothétique toute perspective de paix et de reconstruction.
Lyes Saïdi