CAN de handball (Dames): L’Angola sacré, l’Algérie finit huitième
Contrainte à la huitième place après une défaite cuisante face au Cameroun (24-29), la sélection algérienne manque cruellement les qualifications pour le Mondial 2025, qui se déroulera en Allemagne et aux Pays-Bas.
À Kinshasa, l’Angola a une nouvelle fois imposé sa loi, écrivant un nouveau chapitre de sa glorieuse histoire dans le handball féminin africain. Lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, les Angolaises ont surclassé le Sénégal, remportant leur cinquième titre consécutif et confirmant leur statut de puissance incontestée du continent. La démonstration de force a été totale : 27 à 18, un score sans appel qui traduit la domination technique, physique et tactique des Angolaises. En s’adjugeant leur 16e trophée continental, elles ont une nouvelle fois prouvé leur domination sur le handball féminin africain. Le Sénégal, malgré sa détermination, n’a pu que subir la loi des tenantes du titre. Dépassées dans tous les secteurs de jeu, les Sénégalaises ont néanmoins arraché leur meilleure performance historique en égalant leur résultat de 2018. La troisième place est revenue à la Tunisie, qui a dominé l’Egypte (25-22), confirmant le niveau élevé du handball nord-africain dans cette compétition. Mais l’autre histoire de ce tournoi, plus amère, concerne l’Algérie. Contrainte à la huitième place après une défaite cuisante face au Cameroun (24-29), la sélection algérienne manque cruellement les qualifications pour le Mondial 2025, qui se déroulera en Allemagne et aux Pays-Bas. Ce résultat est un coup dur pour le handball féminin algérien, qui voit s’échapper une opportunité importante de briller sur la scène internationale. Les quatre premières places, seules qualificatives pour le Mondial, ont échappé aux Algériennes, malgré leurs ambitions légitimes. L’Angola reste donc le grand maître de cette compétition,.
Pour le Sénégal, malgré la défaite, ce tournoi représente une étape importante. Leur progression est constante, et la finale représente une promesse pour les années à venir. Le handball africain continue de se structurer, de se professionnaliser, et ce tournoi en aura été une nouvelle illustration. L’Angola reste le phare, mais d’autres nations commencent à montrer leurs ambitions, laissant présager des compétitions futures de plus en plus disputées et spectaculaires.
M.D.
