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Des femmes et des enfants brûlés vifs dans leurs abris à Ghaza: L’entité sioniste commet un « génocide systématique »

La situation à Ghaza atteint un point critique où la communauté internationale ne peut plus ignorer l’ampleur des atrocités perpétrées contre la population palestinienne. L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme a dans ce sens dénoncé explicitement les actions menées par l’entité sioniste et le « génocide systématique » qu’elle commet à l’encontre des Palestiniens, une qualification qui transcende les simples condamnations diplomatiques pour exiger une intervention immédiate et concrète.

Les données factuelles présentées par l’organisation sont accablantes et révèlent un niveau de brutalité qui défie l’entendement. Le massacre récent à Al Mawasi à Khan Yunis illustre de manière dramatique cette violence sioniste aveugle : vingt-deux Palestiniens, dont la moitié étaient des femmes et des enfants, ont été brûlés vifs dans leurs propres abris, victimes de bombardements délibérés ciblant des populations civiles. Ce n’est pas un incident isolé, mais la manifestation d’une stratégie systématique d’extermination qui vise à détruire toute infrastructure sociale et humaine palestinienne. L’analyse d’Euro-Med Monitor met en lumière une tactique qui dépasse largement le cadre d’un conflit conventionnel. L’armée d’occupation ne se contente pas de cibler des combattants, mais cherche méthodiquement à désorganiser l’ensemble du tissu social palestinien. La destruction programmée des services de sécurité intérieure, présentée comme des frappes contre des dirigeants du mouvement de résistance palestinien Hamas, révèle une volonté claire de semer le chaos et l’anarchie dans la bande de Ghaza. Les témoignages recueillis sur le terrain sont particulièrement glaçants. Les équipes d’investigation ont documenté la récupération de restes d’enfants carbonisés et démembrés, témoignant d’un niveau de brutalité sans précédent. L’utilisation systématique de bombes et d’obus incendiaires contre des populations civiles constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.

La communauté internationale est directement interpellée par cette situation. Le silence et l’inaction apparents reviennent pratiquement à donner un blanc-seing aux forces d’occupation pour poursuivre leurs agressions. L’Observatoire euro-méditerranéen appelle donc à des sanctions effectives et immédiates : suspension de toute coopération militaire, financière et politique, arrêt immédiat des transferts d’armes à l’entité sioniste, et mise en œuvre sans délai des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre les dirigeants sionistes. Les chiffres officiels sont terrifiants et témoignent de l’ampleur du désastre. Depuis le début de l’agression génocidaire sioniste le 7 octobre 2023, 44 708 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants, avec plus de 106 050 blessés. Ces statistiques ne sont pas de simples nombres, mais représentent une catastrophe humanitaire d’une magnitude rarement observée dans l’histoire contemporaine. La situation sanitaire atteint un point critique. L’UNRWA, par la voix de son commissaire général Philippe Lazzarini, alerte sur une catastrophe qui s’aggrave « de jour en heure ». La faim et les maladies progressent à un rythme alarmant, tandis que les infrastructures médicales sont systématiquement ciblées. L’hôpital Kamal Adwan, par exemple, a été bombardé, provoquant l’arrêt des systèmes électriques et d’oxygène, compromettant des opérations chirurgicales urgentes et mettant en danger la vie de 112 blessés. Ces attaques contre les infrastructures médicales constituent une violation caractérisée des conventions internationales. Elles révèlent une stratégie qui dépasse la logique militaire pour s’apparenter à une tentative délibérée d’éradiquer toute possibilité de survie et de reconstruction pour la population palestinienne. Les bombardements se poursuivent sans relâche, touchant indistinctement des quartiers résidentiels, des camps de réfugiés, et des zones censément protégées. À Rafah, à Nuseirat, à Deir al-Balah, chaque jour apporte son lot de destructions et de martyrs. Des familles entières sont fauchées, des immeubles rasés, transformant Ghaza en un paysage de désolation qui défie toute compréhension humaine. L’urgence est désormais claire : seule une mobilisation internationale massive, assortie de sanctions concrètes, pourra mettre un terme à ce qui s’apparente de plus en plus à un processus méthodique d’élimination. La communauté internationale ne peut plus prétendre ignorer l’évidence : un génocide est en cours, et chaque heure qui passe sans intervention effective est une heure de complicité silencieuse.

Chokri Hafed

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