Fêtes de fin d’année : Rush sur les frontières algéro-tunisienne
Les postes à la frontière algéro-tunisienne un flux impressionnant des vacanciers des deux pays.
En effet, les trois derniers jours ont été marqués par un très fort afflux sur les postes frontaliers de la région Est du pays. Depuis Oum E’tboul jusqu’à Laayoune, dans la wilaya d’El Tarf, des centaines de véhicules ont pris d’assaut ces points de passage dans les deux sens. À cela s’ajoute le trafic ferroviaire où, depuis la reprise de la desserte Annaba-Tunis, le nombre des voyageurs entre les deux pays a grandement augmenté. Ce moyen de transport est fortement prisé par les touristes tunisiens notamment. Des touristes qui sont d’ailleurs séduits par les attraits la wilaya d’Annaba, devenue la destination première des Tunisiens. Soulignons que la souplesse des procédures de contrôle douaniers des voyageurs au niveau des postes algériens, la promotion positive de la ville d’Annaba en particulier et de l’Algérie en général en tant que destination touristique et commerciale sont à l’origine de cet afflux de touristes. D’autres facteurs ont, également, contribué à l’augmentation du nombre des visiteurs tunisiens, notamment la relance, l’été dernier du train entre l’Algérie et la Tunisie. Si les Tunisiens sont attirés par Annaba, c’est parce qu’ils ne trouvent aucune difficulté à s’intégrer dans la vie quotidienne, en raison avec un proximité culturelle et dialectale qui facilite les échanges et l’expérience touristique. En réalité, l’arrivée en masse des Tunisiens à Annaba a donné un nouvel élan à l’activité commerciale et a redynamisé les quartiers populaires et les cafés de la ville. Ces lieux sont devenus une halte par excellence pour les touristes tunisiens, dont le bon accueil et la prestation exemplaire du service ne fait que rehausser le charme de la Coquette connu pour l’hospitalité et la qualité de l’accueil, ainsi que la générosité de ses habitants. C’est notamment le cas au niveau de la vieille- ville (la place d’armes), dont les marchés antiques, à l’image du de Bab Souika et la rue Bourguiba, séduisent les Tunisiens. Si aujourd’hui, Annaba est la plus prisée par les tunisiens, cela est surtout dû aux réseaux sociaux, Facebook notamment. En effet, un grand nombre d’influenceurs algériens et tunisiens ont fait de la promotion de cette destination leur principale activité. Il s’agit surtout des influenceurs tunisiens qui publient des vidéos de leurs circuits touristiques dans la ville des jujubes et d’autres wilayas réputées pour leurs sites touristiques et archéologiques. Ces influenceurs documentent à travers leurs vidéos la magie de la station balnéaire de Séraidi plongée dans le brouillard à cette époque de l’année, avec une vue magnifique panoramique sur toute la ville. La promenade sur la corniche, où cohabitent le soleil, la verdure des montagnes surplombant le bord de mer, ont aussi alimenté les « stories » des influenceurs tunisiens. Ces derniers appellent leurs concitoyens à visiter Annaba où, le la sécurité règne d’ailleurs. Ces facteurs et bien d’autres ont fait de la ville d’Annaba, la ville la plus attractive accueillant tout au long de l’année des milliers de touristes tunisiens. Ces derniers qui, en retour, saluent les Algériens qui se rendent, à l’occasion des vacances scolaires et les fêtes de fin d’année en Tunisie.
Un réveillon en Tunisie
En effet, du côté Algérien, ils sont des milliers à transiter vers le pays de Carthage pour fêter le nouvel an. Une célébration, devenue au fil des ans, une tradition pour beaucoup d’Algériens. Effectivement, il faut reconnaître que la Tunisie reste la destination préférée des Algériens. Ces derniers qui, en dépit du potentiel touristique, dont disposent toutes les wilayas de l’Algérie, semblent garder une certaine préférence la Tunisie. Ce n’est pas par mépris ou par dénigrement, comme souligné par plusieurs vacanciers apostrophés au poste frontalier d’Oum E’tboul à El Kala (Tarf), quant aux richesses de leur pays, mais tout simplement par « habitude ». Passer des vacances en Tunisie comme nous dit-on ‘’est devenue une tradition », notamment pour les groupes de jeunes, qui veulent s’évader et s’éclater entre ami (es). En quête de changement, des milliers d’Algériens se tournent vers la Tunisie où, la langue et les coutumes et surtout le milieu social est similaire et rend l’expérience plus confortable. Ainsi, à quelques heures de la fin de l’année 2024, des milliers d’Algériens ont pris la route vers la Tunisie pour accueillir l’an 2025 dans une ambiance festive. Pour cela des convois de bus et de véhicules étaient hier aux postes de contrôle douanier. Une célébration qui coïncide avec les vacances d’hiver. La Tunisie prévoit d’attirer cette année encore un maximum de touristes algériens. Selon les prévisions délivrées par une source douanière, pas moins de 20.000 algériens ont franchi la frontière tunisienne et le chiffre est en voie d’augmentation. Tous ces Algériens ont une destination commune « Hammamet ». Cet échange touristique qui s’effectue de façon spontanée, traduit les fortes relations qui lient les deux pays voisins et amis.
Sofia Chahine
Fêtes du nouvel an
La Protection civile appelle les citoyens à la vigilance et à la prudence
La Direction générale de la Protection civile (DGPC) a appelé, lundi dans un communiqué, les citoyens à doubler de vigilance et de prudence afin d’éviter les accidents de la route et domestiques lors de la célébration du nouvel an 2025. « A l’occasion du nouvel an 2025, la Direction générale de la Protection civile appelle les citoyens à doubler de vigilance et de prudence en cette période qui connait une dynamique et une activité intense, afin d’éviter les accidents qui pourraient survenir et qui causent généralement de lourdes pertes en vies humaines ou de gros dégâts matériels, en particulier les accidents domestiques et les accidents de circulation », précise la même source. La Protection civile recommande aux citoyens de « respecter les consignes et les mesures de sécurité nécessaires pour réduire leur impact et ce, en vérifiant, avant les départs, l’état du véhicule, prendre les articles nécessaires de secours et de survie, l’état du trafic routier pour éviter les accidents de circulation et les embouteillages ». Elle recommande également de « respecter le code de la route, éviter les manœuvres et les dépassements dangereux, les vitesses excessives et d’éviter la conduite en cas de fatigue et de somnolence, surtout après une heure tardive, où les risques de survenance d’accidents de circulation deviennent très élevés ». La DGPC exhorte aussi les citoyens à « ventiler et aérer le domicile pour éviter les risques d’asphyxie au monoxyde de carbone Co et vérifier les appareils susceptibles de générer le risque d’asphyxiés ou d’explosion avant de quitter le domicile ou avant de dormir ». Par ailleurs, la Protection civile rappelle que les citoyens peuvent la contacter en cas d’accident ou de risque en composant le numéro d’urgence (14) ou le numéro vert (1021) en précisant l’adresse exacte, la nature de l’accident pour une prise en charge rapide et efficace.
APS