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Pour relancer l’économie : Le patronat plaide pour des mesures courageuses

Le président de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen, M. Samy Agli  a affirmé hier à la radio nationale que les sommes englouties dans la fabrication automobile qualifiée par le président de la république de Gonflage de pneus auraient permis d’acheter les actions de la firme Volvo quia été vendu pour moins que les sommes dépensées par l’Algérie dans ce projet. L’invité de la radio a ainsi préconisé de prendre des décisions courageuses afin de dépasser cette crise structurelle de l’économie algérienne notamment par  l’allègement de la pression fiscale, la lutte contre la bureaucratie ainsi que la nécessité de revoir les taux d’intérêts sur les crédits bancaires.

M. Samy Agli n’a pas omis non plus de plaider pour l’accompagnement des entreprises algériennes durement impactées par la crise du coronavirus qui a sévit depuis presque deux longues années. Plaidant pour la création de banques privées, le président de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen a estimé que l’endettement extérieur pour financer le projet de relance de l’économie nationale est une ligne rouge qu’il ne faut absolument pas toucher. Bien au contraire, explique-t-il, le pays dispose d’un matelas  financier conséquent notamment l’argent de l’informel qu’il faudra récupérer pour lui permettre de circuler dans les circuits formel et légaux. 

À cet effet, Samy Agli a ainsi préconisé de concrétiser et d’appliquer sur le terrain toutes les recommandations du président de la république Abdelmadjid Tebboune notamment celles concernant le changement de paradigmes et de paramètres de fonctionnement de la machine économique nationale. Des décisions qui, ajoute-t-il, pourront rétablir le climat de confiance entre les investisseurs et les pouvoirs publics. Commentant les déclarations du président de la République prononcées hier lors de son intervention à la cérémonie de confirmation des membres du CNESE, Samy Agli a estimé que le marché informel engloutit des sommes énormes, qualifiant cette situation d’« horrible ».

Par ailleurs, afin de permettre aux responsables des entreprises et des organismes de prendre des décisions innovantes et courageuses, le président de la CAPC a plaidé pour la dépénalisation de l’acte de gestion. Lancer des enquêtes sur des responsables sur la base de lettres anonymes est une démarche contre-productive, a-t-il, estimé tout en recommandant de dépasser cette façon de faire pour libérer les énergies et les initiatives.

Enfin, l’assainissement du dossier du foncier sans mettre la pression sur les opérateurs est également une priorité, pour le président de la Confédération patronale, qui a appelé à régler ce problème en suspens dans les plus brefs délais.

Kamel Nait Ameur

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