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Les défis du l’année 2025 : L’économie en tête des priorités

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, lors de son discours d’investiture en septembre 2024, que l’année 2025 sera « économique ». Une affirmation qui donne le ton et souligne la priorité des principaux dossiers économiques inscrits à l’ordre du jour du plan d’action du gouvernement Larbaoui II, qui se traduira notamment par la concrétisation des engagements du Président Tebboune lors de la campagne électorale pour un second mandat présidentiel.

A la tête de ses engagements, le premier magistrat du pays a cité, lors de son discours prononcé devant le parlement, l’incarnation d’une nouvelle approche de gestion de la chose publique pour la consécration de la bonne gouvernance. Cette dernière passe, selon les observateurs, par une séparation entre le politique et l’économique, qui s’est traduite essentiellement par des poursuites judiciaires contre le magma de l’oligarchie financière sous l’ère du défunt président Abdelaziz Bouteflika et le renforcement des mécanismes de la lutte contre la corruption, à travers la création de la Haute instance indépendante de la transparence et de la lutte contre la corruption.

A cela s’ajoute, la relance des plusieurs projets qui étaient à l’arrêt ces dernières années et la récupération de plusieurs foncières inexploitées dans plusieurs zones industrielles et zones d’activités pour les redistribuer aux opérateurs économiques via l’agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), en adoptant une gestion plus transparente assurée par une plateforme numérique dédiée aux inventeurs, qu’il a invité à s’impliquer davantage dans le développement de l’économie nationale en déclarant: « Investissez dans votre pays et combattez ceux qui le combattent, la loi sur l’investissement ne changera pas avant dix ans ». 

Last but not least, le président Tebboune s’est engagé à créer plus de 450 000 nouveaux emplois et plus de 50 000 startups ainsi que la création de 20 000 nouveaux projets d’investissements dans tous les secteurs d’activités, soulignant au passage que  « tous les indicateurs économiques et financiers de l’Algérie sont au vert comme le reconnaissent les institutions internationales, soutenant que ces indicateurs  montrent que nous sommes en bonne voie pour rejoindre, d’ici quelques mois, les pays émergents ». Et pour cause, le chef de l’Etat a affirmé que le produit intérieur brut (PIB) du pays atteindra 400 milliards de dollars en 2025, soit à la troisième place en Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, annonçant que le gouvernement a lancé des mégaprojets et nous sommes en phase d’exploiter pleinement nos richesses, pour la première fois depuis l’indépendance dont le projet de Ghara Djebilet (Tindouf) et le projet d’exploitation des mines de zinc de Oued Amizour (Bejaia) .

Après avoir rappelé l’existence de mines ayant vocation à être exploitées pour générer de la richesse et des emplois, le président de la République a indiqué que « la ligne ferroviaire qui ira jusqu’à la wilaya de Tamanrasset nous aidera à exploiter des ressources minières très importantes », faisant savoir que le Port d’Oran « recevra les premières cargaisons de fer de Gara Djebilet en 2026 ».

S’agissant du dossier énergétique, le président de la République a soutenu que « l’Algérie a réalisé l’autosuffisance en électricité et dispose d’un excédent de 12.000 mégawatts pour l’exportation », rappelant que « l’Algérie importait de l’essence jusqu’en 2021, mais aujourd’hui elle la produit sous toutes ses formes avec une main d’œuvre algérienne ».

Pour ce qui concerne l’agriculture, le président de la République a affirmé que « notre agriculture a atteint une production de 37 milliards de dollars », expliquant qu’ »après le blé dur, notre objectif est d’atteindre l’autosuffisance en blé tendre ».

Ceci dit, le premier magistrat du pays a exclu le recours à l’endettement extérieur pour le financement des grands projets d’investissement, confirmant l’option adoptée jusque-là par son prédécesseur de maintenir le niveau de la dette extérieure à moins de 3% du PIB sachant que les principaux indicateurs macroscopiques du pays sont au vert.

Au volet social, le président de la République considérée le logement comme « une question de dignité pour le citoyen, et non un gaspillage d’argent comme le prétendent certains détracteurs », soulignant que « le logement n’est plus un fardeau pour l’Etat, car les projets sont construits avec des matériaux purement algériens, contrairement au passé où nous devions les importer ».

Et d’ajouter : « Ils ont prédit une explosion en Algérie en raison de notre politique du logement puis à cause de la baisse des réserves des barrages, face à quoi l’Algérie a répondu par la consolidation de ladite politique, ainsi que par des projets d’envergure en matière de dessalement de l’eau de mer ». Sachant que le président Tebboune avait annoncé, lors de son investiture pour un second mandat présidentiel, la réalisation de deux millions de logements toutes formules confondues. 

S’agissant du pouvoir d’achat, le président de la République a indiqué qu’il sera augmenté de 53% au cours de ce mandat, d’autant que « nous prévoyons une hausse des revenus de l’Algérie grâce à l’accélération de la dynamique de production ».

Hakim Aomar

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