Actualité

Un nouveau massacre fait 45 morts à Ghaza: L’occupation sioniste s’acharne contre les civils

La situation dans la bande de Ghaza continue de se détériorer alors que l’agression génocidaire sioniste entre dans son quinzième mois. Le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires palestiniennes fait état de 46.645 martyrs et 110.012 blessés depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. Pour la seule journée d’hier, au moins 45 Palestiniens sont tombés en martyrs lors de frappes aériennes, notamment dans des attaques ciblant l’école Salah al-Din à l’est de la ville de Ghaza, ainsi que des rassemblements dans la ville et la zone de Jabalia au nord. Les bombardements se sont également poursuivis au sud, à Khan Younis et Rafah, où plusieurs civils ont perdu la vie. L’acharnement de l’occupant contre les civils se manifeste particulièrement dans le ciblage des journalistes, avec un nouveau martyr qui porte à 204 le nombre de professionnels des médias tués depuis le début de l’agression. Mohamed Bachir El-telmes, qui travaillait pour l’agence de presse palestinienne SAFA, est tombé en martyr dans un bombardement à Hay Chikh Radwane, dans la ville de Ghaza, illustrant les risques particulièrement élevés auxquels sont confrontés les journalistes palestiniens dans l’exercice de leur mission. La situation humanitaire atteint des niveaux catastrophiques, avec des entraves systématiques à l’acheminement de l’aide. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dénonce le blocage délibéré des opérations humanitaires par les autorités d’occupation. Sur les 22 opérations prévues récemment, seules sept ont pu être menées à bien, les autres ayant été soit refusées, soit bloquées, soit annulées pour des raisons de sécurité et de logistique. L’UNRWA rapporte que 70% des 190 opérations planifiées en décembre 2024 ont été refusées par l’occupant. Sur l’ensemble de l’année, 24% des 5.300 opérations humanitaires prévues ont été refusées, 19% ont rencontré des obstacles, et 9% ont été annulées. L’occupant utilise également l’eau comme arme de guerre, selon l’Autorité palestinienne de l’eau à Ghaza. La quantité d’eau disponible a chuté de 18,5 à 13,8 millions de mètres cubes depuis octobre 2023, dans le cadre d’une politique punitive délibérée. Les Palestiniens ne disposent en moyenne que de trois litres d’eau par jour, bien en deçà de la norme d’urgence de 15 litres. Plus de 700 puits et stations de dessalement ont été détruits, tandis que les cinq usines de traitement des eaux usées et la majorité des 65 stations de pompage sont à l’arrêt faute de carburant et d’électricité. Les conséquences sur la population civile sont dramatiques, particulièrement pour les enfants. Selon l’ONG Save the Children, l’utilisation d’armes explosives par l’armée sioniste a condamné en moyenne 15 enfants par jour à des handicaps permanents en 2024. Au moins 5.230 enfants ont subi des blessures nécessitant une réadaptation importante, rendue impossible par la destruction des infrastructures médicales et le manque de fournitures essentielles. Ces chiffres, probablement sous-estimés, ne prennent pas en compte les séquelles psychologiques potentiellement permanentes. Pendant ce temps, la résistance juridique s’organise au niveau international. Cuba vient de rejoindre la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’entité sioniste pour génocide à Ghaza. Plusieurs autres pays dont le Nicaragua, la Colombie, la Libye, le Mexique, la Palestine, l’Espagne et la Turquie se sont également joints à cette action en justice historique. Face à cette situation d’une gravité sans précédent, les appels à un cessez-le-feu définitif et à la levée des restrictions à l’aide humanitaire se multiplient, mais se heurtent jusqu’à présent à l’intransigeance de l’occupant qui poursuit sa politique d’anéantissement du peuple palestinien.

Lyes Saïdi

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *