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« La France doit assumer pleinement sa responsabilité dans l’élimination des déchets des explosions nucléaires »

Dans un contexte particulièrement tendu entre Paris et Alger, marqué par une recrudescence de discours hostiles à l’Algérie dans certains médias et cercles politiques français, l’Algérie rappelle à la France officielle ses responsabilités historiques. Dans ce contexte, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a remis aux devants de la scène la question des essais nucléaires français menés dans le Sahara algérien. « Le peuple algérien, notamment les habitants des régions concernées par ces explosions, continue à ce jour de souffrir de leurs effets délétères », a-t-il souligné, exigeant que « la France assume pleinement sa responsabilité dans l’élimination des déchets des explosions nucléaires réalisées par le colonisateur français dans le désert algérien pendant la période coloniale ». Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a directement pointé du doigt ces campagnes de dénigrement, y voyant une continuité historique dans l’hostilité de certains cercles français envers l’Algérie. Il dénonce « les campagnes malveillantes basées sur la provocation, la désinformation médiatique et la propagande noire contre l’Algérie – son histoire, sa mémoire, son peuple et son Etat ». Selon lui, ces attaques témoignent de « l’incapacité d’accepter le développement, la croissance et les réalisations pionnières dans divers domaines » de l’Algérie. L’offensive médiatique anti-algérienne, qui s’est intensifiée ces derniers mois en France, semble particulièrement cibler la souveraineté des décisions algériennes, notamment en matière de politique étrangère. Rebiga y voit la persistance de « convoitises et des complots des ennemis et des haineux qui n’ont pas cessé de transmettre leur volonté de nuire à l’unité et aux acquis de l’Algérie. Leurs descendants continuent, jusqu’à ce jour, de s’enliser dans les tentatives de déstabilisation ciblant notre pays ». Face à ces attaques, les autorités algériennes insistent sur l’importance de préserver la mémoire nationale. Pour Rebiga, « l’intérêt porté à la Mémoire nationale sous tous ses aspects, et particulièrement à sa sécurité face à toutes les menaces, est un devoir national sacré ». Cette protection de la mémoire est d’autant plus cruciale que la sécurisation et la transmission de la mémoire aux jeunes constituent « une garantie pour renforcer l’immunité de la nation et protéger les jeunes contre les formes de désinformation numérique et de manipulation médiatique ». Ces tensions s’inscrivent dans un contexte plus large où l’Algérie affirme ses positions sur la scène internationale, notamment son soutien aux causes justes. Comme le souligne le ministre des Moudjahidine, « la fidélité au serment fait aux Chouhada, en défendant la mémoire pour préserver l’histoire, est ce qui fait que l’Algérie plaide aujourd’hui, haut et fort, dans les fora internationaux, en faveur des droits des peuples opprimés, notamment pour soutenir la cause palestinienne ». L’Algérie continue d’exiger de la France une reconnaissance pleine et entière de sa responsabilité historique, tandis que certains cercles français semblent persister dans une posture néocoloniale, comme en témoignent les récentes campagnes de dénigrement contre l’Algérie. Cette situation met en lumière la persistance d’un regard colonial dans certains milieux français, qui peinent à accepter l’émergence d’une Algérie souveraine et influente sur la scène internationale.

Amar Malki

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