Le Snel salue les mesures prises par le ministère de la Culture et des Arts: Un nouveau souffle pour l’industrie du livre
L’année 2025 s’annonce comme un moment charnière pour l’industrie du livre. Le Syndicat national des éditeurs de livres (Snel) vient ainsi de saluer une série de décisions ministérielles qui esquissent les contours d’une « nouvelle politique » de soutien à l’édition, marquant une inflexion significative dans la stratégie culturelle nationale. Ces dernières années ont été marquées par des défis persistants pour le secteur éditorial algérien : difficultés de diffusion, contraintes économiques et limitations des espaces d’exposition. Le communiqué du Snel, publié lundi, traduit un optimisme renouvelé face aux mesures récemment annoncées par le ministère de la Culture et des Arts. Les axes principaux de cette politique émergente reposent sur deux piliers stratégiques : le renforcement de la présence internationale des éditeurs algériens et la création de nouveaux espaces d’exposition. Le Snel accueille avec « satisfaction » ces dispositions qui visent à « soutenir les librairies » et à « faciliter l’obtention d’autorisations » pour l’organisation d’événements culturels. Le syndicat n’hésite pas à souligner que certaines de ces mesures figuraient précédemment sur sa propre liste de propositions, confirmant une dynamique de dialogue constructif entre les acteurs du secteur et les instances gouvernementales. Cette « feuille de route », selon les termes mêmes du Snel, ambitionne de « contribuer à la promotion de la lecture publique » et de consolider l’industrie du livre. Un élément central de cette nouvelle approche réside dans la volonté affichée d’établir une « nouvelle étape » de communication avec la société civile. Le syndicat met en exergue l’engagement personnel du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la consécration du « droit du citoyen à la culture », principe désormais inscrit dans la Constitution. L’optimisme du Snel se manifeste particulièrement dans sa conviction que le ministère est déterminé à « lever les obstacles entravant l’industrie et la commercialisation du livre ». Cette perspective traduit une reconnaissance du livre non plus simplement comme un produit culturel, mais comme un « levier » essentiel du développement national. Le syndicat affirme sa « volonté d’interagir positivement » avec cette nouvelle politique, promettant « soutien » et « contribution » active dans la mise en œuvre concrète de cette feuille de route. Cette posture collaborative suggère une transformation profonde des rapports entre institutions culturelles et acteurs de terrain. Au-delà des déclarations officielles, ces mesures dessinent les contours d’une ambition plus large : faire du livre un vecteur de développement culturel et économique. La multiplication des espaces d’exposition, le soutien aux librairies et l’accompagnement des maisons d’édition constituent autant de signaux prometteurs pour un secteur longtemps en quête de reconnaissance. Dans un contexte national marqué par une volonté de diversification culturelle et économique, ces initiatives du ministère de la Culture et des Arts semblent vouloir repositionner le livre au cœur de la stratégie de développement.
M.S.