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Grâce aux mesures de soutien mise en place par les pouvoirs publics : Progression spectaculaire du nombre d’exportateurs

Le nombre d’exportateurs algériens a connu une croissance spectaculaire ces dernières années, atteignant près de 2000 opérateurs actifs commercialisant des produits nationaux dans plus de 120 pays à travers le monde. Cette progression significative a été révélée ce hier par El Houari Abdelatif, sous-directeur chargé du suivi et de l’appui des exportations au ministère du Commerce extérieur et de la promotion des exportations, lors d’un entretien accordé à la chaîne I de la radio nationale. Ce chiffre marque une évolution remarquable par rapport aux quelque 200 exportateurs recensés il y a quelques années, témoignant de l’efficacité des mesures incitatives mises en place pour diversifier les exportations nationales.  « Le dernier recensement a fait état de près de 2000 exportateurs contre 200 il y a quelques années », a-t-il souligné, ce qui « reflète l’orientation actuelle vers la diversification des exportations nationales à travers une série de mesures incitatives ». Dans sa stratégie d’expansion, l’Algérie mise sur « la qualité du produit national » pour s’accaparer des parts essentiellement sur les marchés africains et arabes, en sus des marchés européens, américains et asiatiques, a précisé le responsable. Il a notamment mis en avant la diversité des produits demandés à l’étranger, « englobant les produits alimentaires et agricoles notamment les olives et les dattes, les produits de l’industrie pharmaceutique et parapharmaceutique et les électroménagers ». Dans cette dynamique d’expansion, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec la programmation prochaine d’une foire des produits algériens au Royaume-Uni, marquant une volonté d’intensifier la présence algérienne sur le marché britannique. Concernant le marché africain, qui représente actuellement « 10% du volume global des exportations algériennes hors hydrocarbures », les autorités publiques ambitionnent d’accroître cette part, jugée en deçà des capacités réelles d’exportation du pays, notamment en tirant parti des avantages et facilités offertes aux exportateurs dans le cadre de la Zone africaine de libre-échange (Zlecaf). Cette montée en puissance des exportateurs algériens se concrétise également par la signature de nouveaux contrats de partenariat, comme en témoigne la cérémonie organisée mardi à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). En présence d’une délégation ministérielle de haut niveau comprenant Mohamed Boukhari, ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Saïd Sayoud, ministre des Transports, et Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ainsi que de Kamel Rezig, Conseiller présidentiel chargé du commerce, neuf contrats ont été signés avec des opérateurs mauritaniens. Ces accords portent sur l’exportation de produits agricoles, de matériaux de construction, d’électroménager, de détergents, d’équipements électriques et de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. L’ouverture vers le marché saoudien s’est également concrétisée par la signature d’un contrat d’exportation de produits agricoles, marquant le début d’une nouvelle phase dans les relations commerciales bilatérales, renforcée par l’inauguration d’une nouvelle ligne aérienne dédiée à l’exportation. Cette dynamique s’est matérialisée par le lancement, depuis l’Aéroport international Houari-Boumediène, d’une première cargaison de produits agricoles à destination de l’Arabie saoudite, simultanément à l’envoi d’une autre cargaison vers Montréal. Le ministre Boukhari a affirmé que « la signature de ces contrats et l’approbation d’une série de facilités au profit des exportateurs s’inscrit dans le cadre des mesures prises par l’État en vue de diversifier l’économie et d’augmenter le volume des exportations hors hydrocarbures ». Les échanges commerciaux avec l’Arabie saoudite ont atteint 536 millions de dollars sur les sept premiers mois de 2024, tandis que ceux avec la Mauritanie s’élevaient à environ 135 millions de dollars sur la même période, des chiffres qui « ne reflètent aucunement les capacités humaines et matérielles de ces pays ». L’ambassadeur saoudien en Algérie, Abdullah bin Nasser Al-Bussairy, a pour sa part indiqué que « la nouvelle ligne pour l’exportation de marchandises entre l’Algérie et l’Arabie saoudite apportera une valeur ajoutée à l’activité économique entre les deux pays, notamment après la création du Haut Conseil de coordination algéro-saoudien en 2023 ». Le diplomate a également souligné que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Arabie saoudite connaît une hausse notable ces dernières années, estimant que « les capacités des deux pays leur permettent d’augmenter davantage le niveau de ces échanges ».

Lyna Larbi

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