Économie

Data Centers : L’Algérie, « un site idéal pour l’installation des investissements futurs »

L’Algérie se positionne comme un acteur stratégique dans le domaine des technologies et des infrastructures numériques, attirant l’attention des investisseurs intéressés par les centres de données massives. Lors de la sommet ministériel qui s’est tenu à Barcelone, le ministre de la Poste et des Communications électroniques, Sid Ali Zerouki, a affirmé que « l’Algérie reste le site idéal pour l’installation des investissements futurs en matière de centres de données massives », soulignant ainsi les atouts structurels et stratégiques du pays. Il a expliqué que « cette place privilégiée repose sur des infrastructures de communication robustes, un capital humain hautement qualifié et une compétitivité énergétique grâce à des ressources abondantes et une localisation géographique centrale, faisant de l’Algérie un pôle technologique incontournable en Afrique et dans le bassin méditerranéen ». Le ministre a mis en avant les investissements stratégiques et les initiatives clés de l’État algérien visant à promouvoir et anticiper l’adoption de l’intelligence artificielle. Parmi ces réalisations, il a cité la création de l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle, établie dans le cadre de la vision prospective du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il y a quatre ans, bien avant que l’intelligence artificielle ne devienne un enjeu mondial central. Il a également mentionné le lancement du plus grand centre de données et de calcul de la région, une infrastructure essentielle pour le traitement des données massives et le développement des technologies modernes. L’État a également mis en place des centres de développement de compétences « Skills Centers » ainsi qu’un fonds d’investissement pour encourager l’intelligence artificielle, visant à renforcer les compétences et l’innovation technologique en Algérie. Par ailleurs, le ministre a évoqué les conclusions du sommet ministériel récent tenu en marge de la conférence africaine des start-up, qui ont abouti à une déclaration commune et une feuille de route pour l’adoption de l’intelligence artificielle en Afrique. Il a insisté sur « l’importance de considérer cette feuille de route comme une référence pour les travaux du Conseil africain de l’intelligence artificielle, en appelant à son approfondissement et à son adoption à l’échelle continentale ».

R.N.

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *