L’entité sioniste accélère son nettoyage ethnique à Ghaza: Un projet d’annexion en marche !
L’entité sioniste ne fait qu’intensifier ses attaques contre les Palestiniens de Ghaza alors que l’intention de l’extermination pure et simple du peuple palestinien qui anime l’occupation est plus que jamais claire. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.933 martyrs et 116.045 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les derniers chiffres communiqués samedi par les autorités sanitaires palestiniennes. Au cours des dernières 24 heures seulement, les corps de 21 martyrs et 64 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne, témoignant de l’intensité ininterrompue des bombardements. Les autorités sanitaires palestiniennes précisent par ailleurs que 1.563 Palestiniens sont tombés en martyrs et 4.004 autres ont été blessés depuis le 18 mars dernier, date de la reprise de l’agression sioniste après une brève interruption de deux mois consécutive à un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. De nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres, rendant le bilan réel probablement bien plus lourd. Cette situation catastrophique a poussé la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, à qualifier sans détour la situation dans la bande de Ghaza d' »enfer sur terre ». Depuis le siège du comité à Genève, elle a lancé un cri d’alarme sur l’état dramatique de l’enclave palestinienne, soulignant que « dans de nombreuses régions, les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité ou à la nourriture ». Elle a également averti que les fournitures de l’hôpital de campagne du CICR « seront épuisées d’ici deux semaines », conséquence directe du blocus imposé par l’occupant. « Depuis six semaines, rien n’est arrivé », a-t-elle déploré, pointant l’obstruction systématique de l’aide humanitaire par les forces d’occupation. Cette situation désastreuse est confirmée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a récemment déclaré que les réserves d’antibiotiques et de poches de sang s’épuisaient rapidement dans l’enclave assiégée. Richard Peeperkorn, le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, a révélé lors d’une conférence de presse à Genève que « 22 des 36 hôpitaux de la bande de Ghaza fonctionnaient au minimum », laissant des centaines de milliers de Palestiniens sans accès aux soins médicaux essentiels. L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a également tiré la sonnette d’alarme sur l’urgence de la situation. Juliette Touma, directrice de la communication de l’agence onusienne, a souligné dans un message publié samedi sur les réseaux sociaux que « les fournitures de première nécessité s’épuisent » à Ghaza. « Cela signifie que les bébés et les enfants se couchent le ventre vide », a-t-elle déploré, avant d’ajouter que « six semaines après le début du siège imposé par l’entité sioniste qui bloque l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures commerciales, les stocks alimentaires sont presque épuisés, les boulangeries fermées et la faim se propage ». Face à cette situation, elle a appelé à « une action immédiate pour éviter une aggravation de la crise humanitaire » à Ghaza. Les méthodes employées par l’occupant sioniste sont particulièrement ciblées contre les civils, comme le confirme le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Selon cet organisme, « entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes de déplacés » à Ghaza. Un fait particulièrement révoltant est que pour « 36 frappes répertoriées et corroborées », les victimes « étaient uniquement des femmes et des enfants », démontrant la volonté délibérée de cibler les populations les plus vulnérables. Derrière cette violence extrême se cache un agenda politique clairement établi. Le ministre israélien de la guerre, Israel Katz, a dévoilé les véritables intentions de l’entité sioniste juste après la reprise de l’agression génocidaire, en annonçant avoir ordonné à l’armée d’occupation de « saisir davantage de territoire à Ghaza » qui pourra selon lui être « annexé » à l’entité sioniste. Cette déclaration sans équivoque confirme que l’objectif ultime de cette campagne de bombardements est bien la conquête territoriale et le nettoyage ethnique de la population palestinienne, prélude à une annexion pure et simple de l’enclave. Malgré les multiples appels internationaux au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à l’accès humanitaire sans entrave à Ghaza, l’occupant sioniste continue de faire la sourde oreille en bloquant systématiquement l’entrée de l’aide à l’enclave ravagée.
Lyes Saïdi