Cinéma et télévision : Les nouvelles frontières narratives
Dans un élan de renouveau culturel, le Centre algérien de la cinématographie a organisé samedi dernier une table ronde dà la Cinémathèque d’Alger. Sous le haut patronage du ministre de la Culture et des Arts, Zohir Ballalou, l’événement a réuni les talents émergents du paysage audiovisuel algérien pour explorer les mutations créatives entre cinéma et télévision. Intitulée « De l’écran cinématographique à la série télévisée : Nouvelles visions, narrations renouvelées », cette rencontre a mis en lumière les transformations profondes qui traversent actuellement l’industrie audiovisuelle algérienne. Jeunes réalisateurs, critiques, universitaires et experts se sont confrontés aux défis et opportunités d’un média en pleine réinvention. Les discussions ont révélé un terrain d’expérimentation artistique où les codes traditionnels volent en éclats. La série télévisée n’est plus simplement un format de divertissement, mais devient un véritable espace de création cinématographique. Les participants ont souligné l’importance cruciale de la jeune génération dans cette révolution esthétique, capable de réinventer les grammaires narratives et visuelles.
Les échanges ont particulièrement mis en exergue les croisements fertiles entre les esthétiques cinématographiques et télévisuelles. Comment les techniques du septième art peuvent-elles enrichir la production télévisuelle ? Comment faire émerger une écriture audiovisuelle authentiquement algérienne ? Autant de questions qui ont alimenté un débat passionné et prospectif. Au-delà des aspects techniques, c’est véritablement une ambition culturelle qui transparaissait : faire de la série télévisée un art à part entière, porteur de sens et de beauté. Un laboratoire où s’inventent de nouvelles façons de raconter les réalités contemporaines algériennes.
M.S.
