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L’entité sioniste intensifie son génocide contre Ghaza : La famine comme arme de guerre

L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza atteint de nouveaux sommets d’horreur avec l’utilisation délibérée de la famine comme arme de destruction massive contre deux millions de Palestiniens piégés dans l’enclave assiégée. Depuis la reprise des hostilités le 18 mars après une trêve de deux mois, l’occupation sioniste a transformé le blocus humanitaire en véritable instrument de mort collective, fermant hermétiquement tous les points de passage depuis le 2 mars et privant la population civile de Ghaza de l’aide vitale nécessaire à sa survie. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé lundi un cri d’alarme devant l’Assemblée mondiale de la santé à Genève, dénonçant la « rétention délibérée de l’aide humanitaire » par l’occupant sioniste. « Deux millions de personnes sont affamées alors que des tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière, à quelques minutes de là », a-t-il déclaré, qualifiant cette situation d’inacceptable violation du droit international humanitaire. Le chef de l’OMS a particulièrement insisté sur l’effondrement du système de santé Ghazaoui, où « les gens meurent de maladies que l’on peut prévenir alors que les médicaments attendent à la frontière et que les attaques contre les hôpitaux privent les gens de soins et les dissuadent d’en chercher. » Les chiffres révélés par l’ONG Oxfam illustrent l’ampleur de la catastrophe humanitaire. Selon Wassim Mushtaha, directeur des programmes humanitaires de l’organisation, Ghaza a besoin d’au moins 600 camions d’aide par jour pour répondre aux besoins essentiels de sa population, contrastant dramatiquement avec l’absence totale d’approvisionnement depuis plus de deux mois. Cette politique de siège total s’inscrit dans une stratégie délibérée de destruction des fondements même de la vie palestinienne à Ghaza, comme l’a confirmé le rapport IPC qui place l’enclave face à « un risque critique de famine. » L’escalade meurtrière des derniers jours révèle la nature génocidaire de l’agression sioniste. L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a documenté l’assassinat quotidien de 98 Palestiniens en moyenne depuis le 12 mai, dont 81 par bombardements directs et 17 par la famine et la privation de soins médicaux. Cette intensification des massacres s’accompagne d’une politique de la terre brûlée visant à « anéantir la société palestinienne à Ghaza et d’effacer toute possibilité de son retour ou de sa reconstruction », selon la même source. Au cours de cette seule période d’une semaine, 564 Palestiniens ont été tués par bombardements et 122 autres sont morts des conséquences du blocus, tandis que 1.386 civils ont été blessés.

Le bilan global de cette agression génocidaire, commencée le 7 octobre 2023, a atteint lundi le chiffre effroyable de 53.486 martyrs et 151.398 blessés selon les autorités sanitaires palestiniennes. Ces statistiques macabres témoignent de l’ampleur de la destruction systématique menée par l’armée d’occupation contre une population civile sans défense. L’UNICEF a également tiré la sonnette d’alarme, soulignant que « la situation dans l’enclave palestinienne s’est considérablement détériorée au cours des deux derniers mois en raison du blocus », privant les enfants palestiniens « de biens essentiels, de services et de soins vitaux. »

La guerre contre les médias palestiniens constitue un autre aspect révélateur de la stratégie génocidaire sioniste. Le Syndicat des journalistes palestiniens a révélé l’assassinat systématique de 219 journalistes et travailleurs des médias depuis octobre 2023, dont 30 femmes, illustrant la volonté de l’occupant d’effacer les témoins de ses crimes. Cette campagne d’élimination des reporters s’accompagne de l’arrest ation de 180 journalistes et de la disparition forcée de plusieurs autres, constitutif d’une violation flagrante du droit international et de la liberté de la presse.

L’agence onusienne UNRWA, pilier de l’aide humanitaire palestinienne, paie également un lourd tribut à cette guerre totale. Son commissaire général Philippe Lazzarini a annoncé que plus de 300 de ses employés ont été tués depuis le début de l’agression, « principalement des travailleurs de la santé et des enseignants qui soutenaient leurs communautés. » Cette décimation du personnel humanitaire s’inscrit dans une stratégie délibérée de destruction des structures d’aide et de survie de la population palestinienne.

Au-delà de Ghaza, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a rappelé la nécessité de « rester concentrés sur la terrible situation en Cisjordanie occupée », réaffirmant que « l’annexion est illégale, les colonies sont illégales » et que « seule une solution à deux États peut assurer une paix durable. » Cette déclaration intervient alors que le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a dénoncé les « exécutions sommaires planifiées » menées par les forces d’occupation en Cisjordanie, témoignant de l’extension de la violence sioniste à l’ensemble des territoires palestiniens.

Lyes S.

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