Ghaza : L’occupation sioniste « au paroxysme de sa folie meurtrière »
Les forces d’occupation sionistes ont franchi un nouveau cap dans leur campagne génocidaire contre le peuple palestinien, perpétrant des massacres d’une ampleur terrifiante dans la bande de Ghaza assiégée. « L’entité sioniste est au paroxysme de sa folie meurtrière, » dénonce l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med Human Rights Monitor) dans son dernier rapport accablant. Les données recueillies par cette organisation indépendante révèlent une intensification délibérée et méthodique des atrocités depuis le 12 mai, avec en moyenne plus de 80 Palestiniens tués quotidiennement par des bombardements directs auxquels s’ajoutent près de 20 victimes supplémentaires mourant chaque jour de faim ou par manque de soins médicaux. Cette escalade s’inscrit dans une stratégie implacable de terre brûlée, de destruction systématique des infrastructures restantes et d’anéantissement délibéré de la population palestinienne. Entre le 12 et le 18 mai seulement, les équipes de terrain de l’Observatoire ont documenté 564 Palestiniens tués par des frappes directes et 122 autres morts de faim forcée ou du manque de soins médicaux, tandis que 1386 civils ont été blessés, représentant une moyenne effarante de 233 blessés par jour. Le ministère palestinien de la Santé confirme que le bilan total de l’agression génocidaire s’élève désormais à 53.573 martyrs et 121.688 blessés depuis le 7 octobre 2023, avec 87 nouveaux martyrs et 290 blessés enregistrés durant les dernières 24 heures. La situation sur le terrain continue de se détériorer dramatiquement alors que les forces d’occupation multiplient les ordres d’évacuation, visant principalement le nord de Ghaza, l’ouest de la ville de Ghaza et les zones orientales de Deir al-Balah et Al-Qarara. Le bombardement incessant des zones de déplacement déjà surpeuplées transforme ces mouvements forcés en « un mécanisme de mort lente plutôt qu’en un moyen de survie, » souligne l’Observatoire. Cette stratégie vise manifestement à « vider des régions entières et à démanteler la présence civile palestinienne en vue d’une expulsion à grande échelle » selon l’ONG. Les infrastructures médicales, pourtant protégées par le droit international humanitaire, font l’objet d’attaques délibérées et répétées. Le Koweït a fermement condamné le bombardement par l’occupation sioniste de l’hôpital de réadaptation et de prothèses « Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani » dans la bande de Ghaza, qualifiant cette attaque de « violation flagrante du droit international et des normes humanitaires. » Dans un communiqué, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a mis en garde contre l’escalade menée par les forces d’occupation et la poursuite systématique de ses crimes contre le peuple palestinien sans défense.
L’étau se resserre sur l’entité sioniste
Face à cette barbarie sans précédent, la riposte internationale commence enfin à prendre forme. Le gouvernement britannique a annoncé mardi la suspension des négociations commerciales avec l’entité sioniste, la convocation de son ambassadrice à Londres et l’imposition de sanctions contre des colons en Cisjordanie occupée. Le Premier ministre travailliste Keir Starmer s’est dit « horrifié » par la situation dans l’enclave palestinienne, réitérant ses appels au cessez-le-feu devant la Chambre des communes. La veille, dans un communiqué commun avec le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Mark Carney, le dirigeant britannique avait menacé l’entité sioniste « d’actions concrètes » si le gouvernement de Netanyahu ne mettait pas fin à ses opérations militaires et ne levait pas ses restrictions sur l’aide humanitaire. De son côté, la France a appelé la Commission européenne à examiner si l’entité sioniste respecte ou non son accord d’association avec l’Union européenne et « ses obligations vis-à-vis des droits de l’Homme », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a été encore plus direct, appelant les Européens à un « isolement » économique et militaire de l’entité sioniste pour s’opposer à l’objectif manifeste de « déportation » de la population de Ghaza. « Nous sommes devant un plan sioniste. Après la réoccupation de Ghaza, la deuxième étape sera la déportation. L’objectif politique de Netanyahu, c’est la déportation de la population de Ghaza, ce qui est la marque d’une épuration ethnique, d’un nettoyage territorial, » a-t-il dénoncé avec force dans un média local. L’ancien chef du gouvernement français a proposé trois mesures immédiates que les Européens devraient adopter: « suspendre immédiatement l’accord européen avec l’entité sioniste » sachant que « l’essentiel de son commerce se fait avec l’Europe », imposer un « embargo sur les armes de tous les pays européens », et déférer « l’ensemble des responsables et des principales autorités militaires sionistes devant la Cour pénale internationale. » Ces prises de position marquent un tournant significatif dans la perception internationale du conflit, même si elles arrivent tardivement après plus de 19 mois d’un génocide qui se poursuit sous les yeux du monde. Comme le souligne l’Observatoire euro-méditerranéen, le blocus total imposé depuis le 2 mars a eu des effets dévastateurs, en particulier sur les groupes les plus vulnérables de la bande de Ghaza. « Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique de l’entité sioniste visant à démanteler les fondements de la vie et à éliminer tous les moyens de survie, » affirme l’ONG, insistant sur le fait que ce siège « ne peut plus être considéré comme une simple aggravation d’une catastrophe humanitaire, » mais comme « un outil stratégique actif utilisé dans le cadre d’un génocide. » L’Observatoire rappelle avec force que la communauté internationale doit reconnaître que « mettre fin à tous les actes de génocide, y compris mettre fin à la famine, garantir l’acheminement de l’aide et mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre des civils palestiniens, n’est pas une question de négociation ou de convenance politique. » « Il s’agit d’obligations juridiques absolues en vertu du droit international, » souligne-t-il, affirmant que les droits fondamentaux des civils à Ghaza, en particulier le droit à la vie, à l’alimentation et à la dignité, ne sont « pas négociables » et « ne doivent pas être compromis par des arrangements politiques ou des négociations. » Ces droits doivent être respectés immédiatement et sans condition, en pleine conformité avec le droit international humanitaire et les principes fondamentaux de la justice mondiale.
Lyes S.