Monde

Génocide à Ghaza : Le cri d’alarme de l’UNICEF

La machine de guerre sioniste poursuit son œuvre de destruction systématique dans la bande de Ghaza, où le bilan des victimes palestiniennes a atteint le chiffre effroyable de 53.939 martyrs et 122.797 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Cette tragédie humanitaire sans précédent, qualifiée de génocide par de nombreuses voix internationales, s’intensifie chaque jour davantage sous les bombardements aveugles de l’armée d’occupation qui n’épargne ni les enfants, ni les femmes, ni même le personnel médical.

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a lancé un cri d’alarme face aux « souffrances inimaginables » endurées par les enfants de Ghaza, soulignant que ces derniers « souffrent de la faim, sont déplacés et exposés à des attaques aveugles ». Cette dénonciation intervient alors que l’UNICEF révèle qu’au moins 950 enfants ont été tués en seulement deux mois dans l’enclave palestinienne, témoignant de l’ampleur de cette guerre génocidaire menée contre les plus vulnérables de la population civile.

La stratégie de la famine mise en œuvre par l’occupant sioniste constitue l’un des aspects les plus criminels de cette agression. Depuis le 2 mars, un blocus humanitaire total empêche l’entrée des aides vitales, transformant Ghaza en prison à ciel ouvert où près de deux millions de personnes risquent de mourir de faim. Le petit Mohammed Mustafa Yassin, âgé de seulement quatre ans, est devenu samedi la 58ème victime de cette politique d’affamement délibérée, portant à 242 le nombre total de décès causés par la pénurie de nourriture et de médicaments au cours des 80 derniers jours de siège.

Le mouvement de résistance Hamas a dénoncé la supercherie des autorités sionistes qui prétendent autoriser l’entrée d’aide humanitaire, révélant que seulement 100 camions environ sont entrés récemment, soit moins de 1% des besoins de base d’une population de 2,4 millions d’habitants. Cette désinformation s’inscrit dans une stratégie plus large visant à masquer la réalité d’un génocide en cours, alors que 46.200 camions chargés d’aide et de carburant auraient dû entrer pour satisfaire aux besoins élémentaires des Ghazaouis.

L’escalade meurtrière s’est particulièrement illustrée par le massacre de la famille Al-Najjar, où neuf enfants d’un couple de médecins palestiniens ont été tués dans un raid aérien israélien. Les corps carbonisés de ces innocents, dont certains étaient âgés de quelques années seulement, témoignent de la barbarie assumée d’une armée qui cible délibérément les civils et le personnel soignant. Le Dr Hamdi Al-Najjar et son dixième enfant Adam, âgé de 10 ans, luttent actuellement pour leur survie en soins intensifs, seuls survivants d’une famille décimée par la machine de guerre sioniste.

Les bombardements du dimanche ont encore alourdi ce bilan macabre avec 23 nouveaux martyrs, dont une femme enceinte de sept mois à Nousseirat, illustrant une fois de plus le mépris total de l’occupant pour la vie humaine. La frappe qui a visé la maison de la famille Daqa à Jabalia a fait sept victimes, dont certains corps ont été retrouvés carbonisés, tandis que d’autres victimes demeurent ensevelies sous les décombres faute d’équipements de secours appropriés.

Face à cette escalade génocidaire, la communauté internationale commence enfin à reconnaître la nature criminelle des actions sionistes. La rapporteuse du Conseil de l’Europe, Saskia Kluit, a franchi un cap historique en déclarant que « les actes vont dans le sens d’un nettoyage ethnique et d’un génocide », dénonçant « le massacre en cours à Ghaza » comme « une énorme tragédie pour notre humanité commune ». Cette prise de position courageuse, soutenue par 80 pays qui ont dénoncé la « pire crise humanitaire » dans une déclaration commune aux Nations Unies, marque un tournant dans la perception internationale du conflit. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a également rejeté catégoriquement le plan d’approvisionnement sioniste proposé pour Ghaza, qualifiant ce projet de mascarade « conçue pour soutenir un objectif militaire plutôt qu’une véritable préoccupation humanitaire ». Cette dénonciation met en lumière les tentatives de l’entité sioniste de légitimer son blocus criminel sous couvert d’aide humanitaire, alors que la réalité sur le terrain révèle une politique d’extermination systématique.

La résistance palestinienne continue malgré cette adversité, portée par la solidarité internationale croissante et la reconnaissance progressive du caractère génocidaire de l’agression sioniste. Les appels à l’action se multiplient pour contraindre l’occupant à respecter le droit international et à mettre fin à cette tragédie humanitaire qui entache la conscience de l’humanité tout entière. Le temps presse pour sauver ce qui peut encore l’être d’une population palestinienne soumise à l’une des pages les plus sombres de l’histoire contemporaine.

Lyes S.

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *