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Début aujourd’hui des examens du BEM: L’heure de vérité pour 800.000 candidats

C’est un rendez-vous crucial qui attend près de 800 000 candidats ce dimanche avec le début des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM). Cette session de juin 2025 mobilise un dispositif d’une ampleur considérable avec pas moins de 30 000 centres d’examens répartis sur l’ensemble du territoire national, encadrés par plus de 240 000 superviseurs.

Le ministère de l’Éducation nationale a voulu rassurer quant aux conditions de déroulement de cet examen national dont les épreuves s’étaleront jusqu’à mardi. « Toutes les mesures et dispositions relatives à l’organisation des épreuves du BEM ont été prises afin de permettre aux candidats de passer ces épreuves dans des conditions optimales, à savoir la mobilisation d’effectifs issus du secteur pour la supervision de l’opération », a déclaré Mohamed Hadj Kola, secrétaire général de l’Office national des examens et concours (ONEC). Concernant le contenu des épreuves, les autorités éducatives ont opté pour la continuité. « Aucun changement n’est prévu par rapport aux années précédentes », a affirmé M. Kola, précisant que les sujets « seront puisés dans les cours dispensés en classes durant l’année scolaire ». Aussi, et face à la prolifération de fake-news à l’approche des examens, le responsable a appelé les candidats à « éviter d’interagir avec les faux sujets circulant sur les réseaux sociaux », les invitant plutôt à « se concentrer sur la révision et la préparation ».

Le ministère de l’Éducation nationale a particulièrement insisté sur l’importance de préparer ces examens dans un environnement serein, recommandant aux candidats de rester à l’écart des « informations erronées relayées par les différents sites et réseaux sociaux ». Cette mise en garde reflète les préoccupations des autorités face à la désinformation qui peut générer stress et confusion chez les jeunes candidats à quelques jours des épreuves. Pour faciliter le parcours des candidats, plusieurs mesures pratiques ont été mises en place. Le ministère a décidé de maintenir les sites dédiés au retrait des convocations jusqu’au dernier jour des épreuves, permettant aux candidats d’obtenir une nouvelle copie en cas de perte. L’ONEC rappelle l’importance pour chaque candidat de vérifier préalablement son site d’examen pour éviter tout retard, tout en conservant sa convocation et sa carte d’identité nationale qui devront être présentées à chaque accès au centre.

Dispositif de sécurité renforcé

La transparence et l’intégrité de l’examen constituent une priorité absolue pour les organisateurs. M. Kola a rappelé « l’interdiction stricte d’utiliser ou d’introduire dans les centres d’examen tout moyen de communication », soulignant que « la loi prévoit des sanctions à l’encontre de toute personne se présentant à la place d’un autre candidat ». Ces mesures visent à garantir l’équité entre tous les candidats et à préserver la valeur du diplôme. L’aspect psychologique n’a pas été négligé dans cette organisation. Le ministère de l’Éducation a assuré avoir affecté des psychologues dans l’ensemble des sites d’examen pour aider les étudiants à effectuer leurs épreuves « en toute sérénité », en collaboration avec les services du ministère de la Santé.  Parallèlement à ce dispositif éducatif, la sécurité constitue un enjeu majeur. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place « une série de mesures pour sécuriser les centres d’examen situés dans le territoire de compétence sur tout le territoire national ». Ce dispositif sécuritaire prévoit « le renforcement de patrouilles pédestres et motorisées par les brigades opérationnelles de la Sûreté nationale, pour veiller à la fluidité du trafic routier et faciliter la circulation, notamment à travers les axes routiers menant aux centres d’examen ». Les forces de sécurité assureront également « l’accompagnement de l’opération de transport des sujets des examens », garantissant ainsi la confidentialité et la sécurité des épreuves.

La DGSN appelle les usagers de la route et les parents accompagnant leurs enfants à « respecter le code de la route et à éviter tout arrêt ou stationnement anarchique devant les centres d’examens, tout en respectant les orientations des éléments de la Sûreté nationale ».

Lyna Larbi

admin

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