Décision de l’Opep+ d’augmenter la production au mois de juillet : « L’Algérie n’a émis aucune réserve »
Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a tenu à clarifier la position de l’Algérie concernant la récente décision de l’OPEP+ d’augmenter l’offre pétrolière mondiale à partir de juillet 2025. Cette mise au point intervient dans un contexte où certains médias ont évoqué des divergences entre les pays membres du cartel pétrolier, remettant en question l’unité du groupe face aux défis énergétiques mondiaux. La décision prise lors de la réunion de samedi des huit pays membres de l’OPEP+ engagés dans les ajustements volontaires de production prévoit une augmentation de l’offre globale du groupe de 411 000 barils par jour dès le mois de juillet. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie d’adaptation aux fluctuations saisonnières de la demande énergétique mondiale, particulièrement marquées durant la période estivale où la consommation pétrolière connaît traditionnellement un pic significatif.
« L’Algérie a pleinement soutenu cette décision collective, qui intervient dans un contexte marqué par une hausse saisonnière de la demande mondiale de pétrole, notamment durant la période estivale », a déclaré le ministre d’État, soulignant l’alignement parfait de la position algérienne avec la stratégie globale du cartel. Cette déclaration met en exergue la capacité de l’OPEP+ à maintenir sa cohésion malgré les pressions géopolitiques et économiques contemporaines. L’impact de cette décision sur l’économie algérienne revêt une importance particulière, l’Algérie bénéficiant d’une augmentation additionnelle de sa production de pétrole brut de 8 000 barils par jour à compter de juillet. Cette hausse, bien que modeste en valeur absolue, s’inscrit dans une stratégie plus large de valorisation des ressources nationales. Le ministre a souligné que cette augmentation accompagnera opportunément la mise en production progressive de plusieurs nouveaux gisements récemment développés, optimisant ainsi l’exploitation du potentiel énergétique national et renforçant les revenus d’exportation du pays. Face aux spéculations médiatiques suggérant des dissensions au sein du groupe des huit pays participant aux ajustements volontaires, Mohamed Arkab a fermement démenti ces allégations. « Les consultations entre ces pays se sont déroulées de manière constructive et coordonnée, et un accord a été trouvé pour augmenter la production de 411 000 barils par jour par consensus total », a-t-il affirmé, insistant sur l’unanimité qui a présidé aux négociations. Cette précision vise à rassurer les marchés internationaux sur la stabilité décisionnelle de l’organisation et sa capacité à maintenir une gouvernance consensuelle. Le ministre a également tenu à rectifier certaines informations circulant dans les médias concernant la position algérienne lors des négociations. « L’Algérie n’a émis aucune réserve concernant les ajustements convenus, et les travaux de la réunion n’ont abordé aucune proposition dépassant les trois augmentations adoptées préalablement. Toute information contraire ne reflète pas fidèlement le déroulement des discussions », a-t-il précisé, démontrant la transparence et la cohérence de la diplomatie énergétique algérienne.
L’engagement réitéré de l’Algérie envers les principes fondamentaux de l’alliance OPEP+ témoigne de sa maturité diplomatique dans le domaine énergétique. « Les positions de l’Algérie ont toujours été en harmonie avec l’esprit de consensus et de solidarité qui constituent le fondement du travail du groupe. En toutes circonstances, l’Algérie a respecté ses engagements de production avec rigueur et exemplarité, incarnant clairement son attachement constant aux objectifs de la déclaration de coopération », a souligné Mohamed Arkab, réaffirmant l’ancrage du pays dans cette architecture de coopération énergétique internationale qui demeure essentielle à la régulation des marchés pétroliers mondiaux.
Samira Ghrib