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Sahara occidental : La communauté internationale appelée à respecter ses obligations

Le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kamal Fadel, a appelé la communauté internationale à respecter ses obligations juridiques à l’égard de la question du Sahara occidental, soulignant que la seule solution légitime consiste à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination en toute liberté et intégrité. Dans un article publié vendredi sur le site Independent Australia, le diplomate sahraoui a précisé que le droit à l’autodétermination constitue un principe fondamental du droit international, consacré par la Charte des Nations Unies et les deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme. Kamal Fadel a rappelé que l’Assemblée générale des Nations Unies a réaffirmé explicitement ce principe dans sa résolution 2105 de 1965 reconnaissant la légitimité des luttes des peuples colonisés pour leur indépendance et appelant les États à soutenir les mouvements de libération nationale sur les plans matériel et moral. Le diplomate sahraoui a également souligné que le Sahara occidental figure toujours sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies, en tant que dernière colonie en Afrique en attente de décolonisation. L’avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice en 1975 n’établit aucun lien de souveraineté territoriale entre le Maroc et le Sahara occidental, ce qui signifie que le Maroc n’a aucune légitimité juridique sur ce territoire, a affirmé le représentant du Front Polisario. Kamal Fadel a en outre cité la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies 34/37 de 1979 qui déplore vivement la persistance de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.

À cet égard, le diplomate sahraoui a affirmé que l’imposition du prétendu plan d’autonomie unilatéral constituait une violation flagrante du droit international. Le peuple sahraoui, à travers le Front Polisario, son représentant légitime et unique, rejette catégoriquement toute proposition qui écarte l’option de l’indépendance, a-t-il soutenu, déclarant que la question sahraouie n’est pas une affaire intérieure du Maroc, mais qu’il s’agit d’une question de décolonisation qui doit être résolue sur la base de l’exercice, par le peuple du Sahara occidental, de son droit inaliénable à l’autodétermination.

R.I.

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