La classe politique condamne vivement
La classe politique nationale condamne vivement l’agression sioniste contre l’Iran, révélant l’ampleur de l’indignation face à cette escalade militaire qui menace la stabilité régionale. Le Conseil de la nation, présidé par Azouz Nasri, a dénoncé vendredi « avec la plus grande fermeté les attaques agressives sionistes contre le peuple iranien », qualifiant ces frappes de violation abjecte de la souveraineté iranienne et de son intégrité territoriale, en totale contradiction avec le droit international et la Charte des Nations unies. Le Bureau du Conseil de la nation y voit l’expression d’une « politique coloniale et criminelle de l’entité sioniste, fondée sur des objectifs expansionnistes illégitimes et des méthodes agressives visant à étendre son influence au détriment de l’intégrité, de l’unité, de la souveraineté et de la sécurité des pays voisins ». Ces attaques odieuses s’ajoutent à « une série d’agressions et de violations répétées contre plusieurs pays, en commençant par le génocide à Ghaza contre le peuple palestinien depuis plus de vingt mois », révélant « le vrai visage hideux du sionisme ». Cette escalade a provoqué un renversement des concepts qui permet à cet « État voyou » de violer l’espace aérien et le territoire de tout pays, se comportant comme une entité au-dessus des lois internationales.
Le Conseil souligne que la communauté internationale fait face à un défi majeur exigeant une action concrète pour garantir la paix régionale et éviter une escalade pouvant entraîner une guerre dévastatrice. Le Conseil de la nation appelle les parlements du monde à se ranger du côté des partisans de la paix et à contraindre l’entité sioniste à cesser définitivement sa politique barbare qui risque d’élargir le champ de guerre dans la région.
Cette condamnation trouve un écho particulier dans les rangs des formations politiques. Le mouvement de El Binadénonce avec les termes les plus vifs les attaques contre l’Iran, y voyant le fruit naturel du silence international face à la politique criminelle sioniste continue depuis des décennies contre le peuple palestinien. Cette formation politique considère que ces attaques militaires constituent une tentative désespérée d’empêcher l’Iran d’exercer ses droits légitimes en matière de souveraineté et de développement technologique pacifique.
L’analyse du mouvement révèle une stratégie sioniste délibérée visant à étendre le chaos et élargir la zone de conflit, exposant la stabilité et la sécurité de toute la région au danger, maintenant les peuples de la nation et les États régionaux sous le feu du siège, de la menace et du chantage. Le ciblage de l’Iran représente une nouvelle tentative de faire passer des accords suspects pour créer un déséquilibre régional au profit de l’entité sioniste.
Le Parti des travailleurs adopte une position encore plus tranchante, dénonçant les bombardements sionistes « d’une extrême violence » ciblant plusieurs sites nucléaires civils, aéroports et habitations, causant la mort de femmes, d’enfants, de chercheurs et de hauts responsables. Cette formation politique établit un lien direct avec l’administration américaine, considérant que cette agression a été perpétrée « avec la bénédiction de Trump et les armes américaines les plus redoutables » pour contraindre l’Iran à se soumettre aux injonctions concernant l’enrichissement de l’uranium à des fins civiles.
Cette lecture géopolitique souligne le rôle de l’entité sioniste comme le « bras armé criminel de l’impérialisme américain dans la région », agissant au moment où le gouvernement Netanyahu se trouve de plus en plus isolé et redouble de férocité dans sa guerre expansionniste à Ghaza, en Cisjordanie et à El Qods, tout en bombardant simultanément plusieurs régions en Syrie et au sud du Liban. Le Parti des travailleurs y voit la preuve que lorsque Washington n’obtient pas ses exigences par les négociations, il n’hésite pas à recourir à la force des armes, même au risque de mettre en danger la paix mondiale.
Face à cette escalade, les formations politiques appellent à une mobilisation régionale et internationale. El Binaexhorte les pays et peuples arabes et musulmans à réaliser la gravité de ce moment historique et à faire front uni face à ce projet agressif d’occupation qui ne distingue pas entre les États et peuples de la région.
Hocine Fadheli
Le FFS plaide pour la préservation de l’unité nationale
Le Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a plaidé, samedi à partir d’Akbou (Bejaïa), pour la préservation de l’unité nationale et la cohésion de la société. Intervenant lors d’une rencontre des militants du parti, M. Aouchiche a estimé que cette cohésion constitue « le meilleur rempart face aux menaces visant la sécurité nationale ». Au plan organique, M. Aouchiche a insisté sur l’importance de « réorganiser et renforcer les structures du parti », afin de « peser sur l’échiquier politique et lors des échéances électorales locales et nationales », a-t-il ajouté. Il a, à ce propos, annoncé la tenue prochaine de plusieurs rencontres d’évaluation à travers les différentes localités de la wilaya de Bejaia. Il a également appelé les militants de son parti à « faire preuve d’engagement permanent sur le terrain et à s’impliquer dans toutes les actions de la vie politique nationale ».
APS