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Éducation nationale : Les résultats de la réforme prochainement connus

le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que « les résultats du travail mené par la Commission nationale de la qualité de l’enseignement, dans le cadre de la réforme des programmes scolaires du cycle primaire, seront bientôt connus ».

Le ministre de l’Éducation nationale Mohammed Seghir Sadaoui a présidé dimanche à Alger le lancement officiel des épreuves du baccalauréat 2025 depuis le lycée El Idrissi dans la commune de Sidi M’Hamed. À cette occasion, il a fait le point sur plusieurs dossiers stratégiques du secteur éducatif lors d’une conférence de presse qui a suivi cette cérémonie symbolique. Concernant la réforme des programmes scolaires du cycle primaire, actuellement en cours de finalisation, le ministre a annoncé que « les résultats du travail mené par la Commission nationale de la qualité de l’enseignement, dans le cadre de la réforme des programmes scolaires du cycle primaire, seront bientôt connus ». Cette réforme, attendue par la communauté éducative, s’inscrit dans une démarche globale de modernisation du système éducatif algérien. Sur le volet social, Mohammed Seghir Sadaoui a abordé la question de la révision du statut particulier et du régime indemnitaire des fonctionnaires du secteur. Il a précisé que « certaines organisations syndicales ont émis des réserves et formulé des observations sur plusieurs points non couverts par la révision » et que « elles ont été prises en considération et un projet de révision est actuellement en cours d’élaboration ». Cette démarche témoigne de la volonté du ministère de maintenir le dialogue social avec les partenaires syndicaux. Dans le domaine de l’innovation pédagogique, le ministre a annoncé qu’à partir de la prochaine rentrée scolaire, sera lancé le Concours national du Prix national de la créativité et de l’innovation scolaires ainsi que les Concours inter-lycées et inter-collèges. Cette initiative vise à « encourager l’émulation entre les élèves et à leur permettre de montrer leurs capacités », selon ses propres termes. Concernant l’organisation des examens nationaux, Mohammed Seghir Sadaoui a confirmé que la méthode classique de correction sera maintenue pour le BEM et le baccalauréat afin de « préserver les droits des candidats ». Il a également abordé la question sensible des coupures d’internet durant les épreuves, assurant que son département « s’emploie à trouver des solutions alternatives pour garantir l’intégrité des examens sans recourir à cette mesure ». 

Des solutions alternatives aux coupures d’internet

Le ministre a détaillé cette approche en expliquant que le secteur « travaille actuellement sur le dossier de l’intégrité des examens et éviter les coupures d’internet pendant la période des épreuves » et que « parmi les moyens de préserver l’intégrité des examens figure la coupure d’internet, nous travaillons actuellement sur cette option, et en cas de découverte d’une autre méthode, elle sera adoptée sans porter atteinte ni affecter les autres services comme les commerçants et les économistes qui se plaignent des coupures d’internet ». S’agissant de la lutte contre la fraude, le ministre a fourni des statistiques encourageantes concernant les épreuves du BEM de cette année, précisant que sur plus de 826.000 candidats participants, il n’y a eu que « 53 cas de triche ». Ce chiffre témoigne de l’efficacité des dispositifs de surveillance mis en place. Mohammed Seghir Sadaoui a souligné l’importance particulière accordée à l’examen du baccalauréa en déclarant que « l’examen du certificat de baccalauréat jouit d’une grande importance dans notre société qui atteint le degré de sacralité ». Il a également rendu hommage aux efforts déployés par les institutions de l’État qui « fournissent de gros efforts et offrent de grands équipements et moyens pour cet examen afin que nos enfants bénéficient d’une bonne atmosphère permettant une compétition positive et intègre ». Le ministre a exprimé sa gratitude envers « les secteurs qui ont contribué au succès de cet examen comme le ministère de la Jeunesse, le ministère des Affaires religieuses ainsi que les services de sécurité ». Concernant le calendrier des résultats, il a précisé qu’il faut « laisser le champ libre aux commissions de correction pour annoncer les résultats au moment nécessaire, et lorsque les commissions termineront leur travail, les résultats seront annoncés ». Cette approche pragmatique vise à garantir la qualité du processus d’évaluation sans contrainte temporelle artificielle.

Lyna Larbi

admin

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