Culture

Une école pour former aux métiers du cinéma

L’Algérie franchit une nouvelle étape dans le développement de son industrie cinématographique avec la publication de l’arrêté interministériel fixant l’organisation interne de l’Institut national supérieur du cinéma « Mohamed Lakhdar Hamina ». Ce texte officiel, signé conjointement par le ministre de la Culture et des Arts Zouhir Ballalou, le ministre des Finances Abdelkrim Bouzred et le chargé de la gestion de la direction générale de la fonction publique Abdelouahab Laouici, dessine les contours administratifs et pédagogiques de cette institution stratégique pour l’avenir du septième art national.

Inauguré officiellement en octobre 2024, cet établissement d’enseignement supérieur s’articule désormais autour de deux grandes sous-directions qui reflètent sa double vocation académique et administrative. La sous-direction des affaires pédagogiques constitue le cœur battant de l’institution, regroupant quatre départements spécialisés qui couvrent l’ensemble de la chaîne de création cinématographique. Le département de la formation, véritable pilier de l’établissement, coordonne cinq services dédiés respectivement à la formation, aux diplômes et aux stages, à la recherche, à la documentation et aux archives, aux relations nationales et internationales, ainsi qu’aux moyens techniques cinématographiques. Cette architecture administrative témoigne de l’ambition de l’institut de s’inscrire dans une démarche de rayonnement international tout en développant un écosystème local de formation et de recherche.

Les trois autres départements de cette sous-direction pédagogique se concentrent sur les aspects techniques et artistiques de la production audiovisuelle. Le département de la production forme les futurs producteurs et gestionnaires de projets cinématographiques, tandis que le département de réalisation et du scénario développe les compétences créatives et narratives indispensables à l’écriture et à la mise en scène. Le département du son et de l’image complète cette offre en formant aux métiers techniques essentiels à la qualité des œuvres audiovisuelles.

La sous-direction de l’administration des moyens et des finances assure quant à elle le fonctionnement opérationnel de l’établissement à travers trois services stratégiques. Le service des moyens généraux, de la maintenance et de la sécurité garantit les conditions matérielles d’enseignement et de création, particulièrement cruciales dans un domaine où l’équipement technique représente un investissement considérable. Le service du personnel et de la formation accompagne le développement des ressources humaines, élément déterminant pour la qualité pédagogique, tandis que le service de la comptabilité et des finances assure la gestion rigoureuse des ressources financières. Cette structuration administrative s’inscrit dans le cadre du système LMD (licence, master, doctorat) adopté par l’institut, qui propose une première année de tronc commun avant l’orientation vers les spécialités de l’industrie cinématographique en deuxième année. Cette approche progressive permet aux étudiants d’acquérir une culture générale solide avant de se spécialiser dans leur domaine de prédilection, favorisant ainsi une compréhension globale des enjeux de la création audiovisuelle.

L’organisation ainsi définie témoigne de la volonté des autorités algériennes de doter le pays d’une institution de formation cinématographique de haut niveau, capable de former les professionnels qui contribueront au renouveau du cinéma national et à son rayonnement international. Inauguré officiellement en octobre 2024, l’Institut national supérieur du cinéma, baptisé « Mohamed Lakhdar Hamina », propose des formations supérieures suivant le système LMD (licence, master, doctorat), avec une première année en tronc commun, avant l’orientation des étudiants en deuxième année vers les spécialités de l’industrie cinématographique.

M.D.

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