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Ammar Belhimer, ministre de la Communication : « Le projet de loi sur l’information est dans sa phase finale »

Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, a indiqué dans une interview qu’il a accordée mardi au site électronique d’information « Khabar Press », que le projet de loi organique sur l’information est dans sa « phase finale ».

Le ministre de la Communication a, dans ce sens, souligné que le nouveau texte « il devra constituer un cadre juridique global qui garantit le passage des médias algériens vers les pratiques modernes, conformément aux normes internationales en vigueur, en vue de faire face à la rude concurrence des grands groupes de médias mondiaux».

Ledit projet vise également à « conférer un caractère novateur en conformitéavec les dispositions de la Constitution et les développements sur la scène médiatique et à créer un système médiatique permettant la transition numérique ». 

Ammar Belhimer souligne toutefois que « la Constitution a consacré la liberté d’édition et le régime déclaratif ainsi que le délit de presse qui ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté qu’en vertu d’une décision de la justice », insistant sur « l’impérative révision de la loi sur l’information à même de garantir une refonte du caractère novateur permettant de préserver sa mise en conformité avec la nouvelle Constitution ».

S’agissant de son évaluation de la plateforme des médias nationaux par rapport à la guerre médiatique menée contre l’Algérie, Ammar Belhimer commencera par les saluer. Il estime que les médias, qu’ils soient publics ou privés n’ont eu« de cesse de s’acquitter de leur rôle en faisant preuve d’un haut sens de professionnalisme et ont prouvé qu’ils étaient à la hauteur des aspirations et des défis imposés, en faisant face, avec mérite, à toutes les attaques hostiles ciblant l’Algérie ».

Le ministre de la Communication tient, également, à préciser que « compte tenu  des grands défis qui se posent au niveau régional pour l’Algérie, à l’instar des attaques médiatiques quotidiennes des médias du Maroc et les cyber-attaques, nous devons passer rapidement selon un plan bien étudié, à la transition numérique dans tous les aspects du travail médiatique ».Il souligne par ailleurs,  que le dossier relatif à la publicité était à l’origine de l’anarchie qui prévaut dans le secteur, mettant ainsi l’accent sur « la nécessité de s’organiser dans l’urgence pour mettre un terme à certaines pratiques néfastes et non professionnelles qui impactent le rendement et la déontologie de la profession ».En ce qui concerne la publicité électronique, le ministre de la Communication a réaffirméque le département dont il  a la charge « avait défini une série de critère et mis en place un groupe de travail qui veille au suivi et à la régulation de ces sites selon des normes bien définies puisées des dispositions du décret exécutif régissant l’activité de l’information en ligne ».

Il citera dans le même contexte plusieurs critères pour bénéficier d’un soutien et d’un accompagnement, dont certains sont techniques tirés des dispositions du décret exécutif régissant ce type d’activité médiatique, en tête desquelles figurent la réservation d’un nom du domaine (dz) et son activation, en plus d’autres critères liés à la mesure de l’interaction avec le public en termes de nombre de visiteurs du site, de son audience sur les médias sociaux, ajoutant qu’ « il incombe à l’ANEP d’adapter ses structures à la nature de l’information en ligne dans les plus brefs délais ».

Idir Yaghmoracen

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