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Ils bénéficieront de contrats après leur diplôme : Plus de 40.000 étudiants assurés d’un emploi !

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé hier que 13% des nouveaux bacheliers, bénéficieront de contrats de travail directement après l’obtention de leur diplôme, dans les secteurs de l’Education nationale et de la Santé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé mardi lors d’une conférence de presse qu’«une place universitaire sera garantie à chaque bachelier selon ses vœux et ses choix». Cette déclaration intervient dans un contexte où l’orientation des nouveaux bacheliers de la session juin 2025 révèle des résultats encourageants, avec 70,30% des étudiants orientés vers l’un de leurs trois premiers choix et surtout une mesure inédite concernant l’emploi direct après l’obtention du diplôme. Le ministre a en effet révélé qu’«plus de 40.000 nouveaux étudiants, soit 13% des nouveaux bacheliers, bénéficieront de contrats de travail directement après l’obtention de leur diplôme, dans les secteurs de l’Education nationale et de la Santé». Cette annonce marque un tournant dans la politique universitaire qui cherche désormais à «connecter l’université à son environnement socioéconomique». Sur un total de 340.901 bacheliers ayant entamé les procédures d’inscription, 331.827 ont été orientés, représentant un taux remarquable de 97,34%. Pour les 9.074 étudiants restants qui n’ont pas accédé à leurs vœux initiaux, soit 2,66% du total, Kamel Baddari a précisé qu’«une seconde chance leur sera accordée à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 8 août, pour choisir une autre spécialité». Cette mesure s’inscrit dans la volonté affichée du ministère de ne laisser aucun bachelier sans affectation universitaire. L’analyse des choix d’orientation révèle une tendance marquée vers les disciplines scientifiques et technologiques. «Plus de 65,30% des nouveaux bacheliers ont opté pour ces spécialités, ce qui reflète une prise de conscience accrue quant à la valeur ajoutée que ces dernières apportent à l’économie nationale», a souligné le ministre. Cette orientation massive vers les filières STEM contraste avec les 34,70% d’étudiants qui se dirigent vers les sciences humaines et sociales, même si Baddari a tenu à rappeler que ces dernières, «avec la mise à jour de leurs programmes d’enseignement, sont devenues un pilier essentiel dans l’étude de la société et l’identification de ses besoins, ce qui les rend complémentaires aux sciences et à la technologie». La répartition des étudiants d’excellence révèle également des choix stratégiques. «Un nombre important d’étudiants ayant obtenu les mentions Excellent et Très bien ont choisi les grandes écoles à Sidi Abdellah et les sciences médicales», a indiqué le ministre, confirmant l’attractivité maintenue de ces filières prestigieuses pour les meilleurs éléments.

Dans sa vision de modernisation du système universitaire algérien, Kamel Baddari a annoncé que la nouvelle rentrée universitaire sera «intelligente et cyber-sécurisée, reposant sur les principes de la numérisation et ce qu’elle offre comme équité procédurale, la démocratisation de l’université et la préservation de la dignité de l’étudiant». Cette transformation numérique se concrétise notamment par le fait que «le paiement de tous les frais relatifs à la rentrée universitaire se fera par voie électronique». L’offre de formation connaît également un enrichissement significatif avec l’introduction de 50 nouvelles formations, dont 14 spécifiquement destinées aux titulaires du baccalauréat série lettres, «en vue de leur offrir des opportunités d’emploi dans des domaines liés au secteur économique». Cette diversification s’accompagne de la création de nouvelles spécialités de Master, notamment une formation liée aux drones, ainsi que de nouveaux doctorats dans des domaines d’avenir comme la «conception et fabrication de puces électroniques», l’«agriculture de développement et élevage» et l’«informatique quantique».

Le secteur de la santé bénéficie d’une attention particulière avec la création de «l’université des sciences de la santé» et l’introduction d’une «Licence en anglais médical», témoignant de la volonté de faire de l’université algérienne «un incubateur d’innovation, de progrès et d’économie de la connaissance».

Cette politique volontariste trouve une reconnaissance internationale avec les récents succès des étudiants algériens au concours universitaire mondial des mathématiques organisé en Bulgarie, où ils ont décroché deux médailles d’argent, deux médailles de bronze et un classement honorable face à 343 étudiants représentant 73 universités internationales. Ces résultats, que le ministre a tenu à distinguer, illustrent le niveau de formation dispensé dans les établissements algériens et leur capacité à rivaliser sur la scène internationale.

Samir Benisid

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