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El Tarf : Réalisation d’une grande station d’épuration des eaux usées

La nouvelle station reliera les zones d’activités économiques de Kebouda, dans la commune de Ben M’hidi, et d’El Matrouha, dans le chef-lieu de la wilaya. 

La wilaya d’El Tarf a bénéficié d’un investissement financier de 80 milliards de centimes alloué à la réalisation d’un projet d’une grande station d’épuration d’une capacité de 6 000 équivalents-habitants par jour. Le projet vise à préserver l’environnement et à lutter contre le déversement inconsidéré des eaux usées. La construction de la station d’épuration progresse à un rythme rapide, dépassant les 39%, après avoir été confiée à une institution nationale spécialisée afin de la réceptionner dans les délais contractuels, compte tenu de sa grande importance dans la préservation de l’environnement, en raison de la spécificité environnementale de la wilaya, à travers la lutte contre le déversement anarchique des eaux industrielles et domestiques. Le projet consiste également à protéger la ville contre les risques d’inondations et des maladies transmissibles. L’eau traitée sera utilisée pour l’irrigation agricole et l’approvisionnement des unités industrielles. À noter que la wilaya avait bénéficié de deux opérations majeures, pour une enveloppe d’environ 35 milliards de centimes, visant à lutter contre le déversement inconsidéré des eaux usées et à protéger les habitants des épidémies et des inondations. Ces travaux, qui ont débuté récemment, sont achevés à environ 40%. Les points noirs les plus importants de la wilaya sont exposés aux risques de maladies et d’inondations, notamment dans les communes du Lac des Oiseaux, de Ben M’hidi et du chef-lieu de la wilaya, qui enregistrent récemment une expansion urbaine importante. Dans le même contexte, des projets ont également été programmés pour protéger les exutoires d’eaux usées, les points de collecte et les bassins de sédimentation, après le nettoyage et le curage récents d’environ 40 km de réseaux d’égouts, de canalisations et d’égouts polluants, dont certains sont exploités illégalement par les habitants et les agriculteurs pour irriguer leurs cultures saisonnières. La direction des ressources en eau a confirmé qu’elle s’engageait à raccorder une partie des réseaux. Quant aux zones urbaines dépourvues de réseau d’assainissement et certaines parties délabrées, la direction s’engage à les prendre en charge, c’est-à-dire les réseaux de drainage des eaux pluviales afin de protéger les personnes et les biens des risques d’inondation et de maladies d’origine hydrique. Ces opérations sont également intégrées aux programmes de développement économique et social. En outre, un programme a été élaboré pour la construction de six stations d’épuration monobloc au profit de cinq communes, afin de renforcer leurs infrastructures de réseaux d’assainissement. Il s’agit d’Ain El Aassal, Bougous, Souarekh, Belrayhan, le village de Boutla Abdellah (Ain El Aassal) et le Lac des Oiseaux, pour un montant supérieur à 51 milliards de centimes, dans le cadre de la prévention des maladies transmissibles. Ces stations permettront de remédier aux points noirs dans les communes concernées, de limiter les rejets anarchiques des eaux usées et de préserver l’environnement, compte tenu du caractère unique de la wilaya, qui se distingue par son caractère environnemental et écologique, grâce à ses composantes naturelles protégées et à ses vastes ressources en eaux souterraines qu’il convient de préserver de toute source de pollution. Dans ce contexte, les autorités de la wilaya ont émis des instructions aux communes pour raccorder les habitations non raccordées au réseau d’assainissement et supprimer les fosses septiques afin de protéger la santé publique et d’améliorer les conditions de vie des habitants.

Sofia Chahine

admin

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